Suite à discussions « houleuses », la sixième Assemblée générale du Fatah a été prolongée de deux jours Suite à des discussions «houleuses», la sixième Assemblée générale du Fatah a été prolongée de deux jours pour arriver à élire un nouveau comité central de 21 membres et un nouveau conseil révolutionnaire de 120 membres. Suite à des discussions «houleuses», la sixième Assemblée générale du Fatah a été prolongée de deux jours pour arriver à élire un nouveau comité central de 21 membres et un nouveau conseil révolutionnaire de 120 membres. De nombreux délégués ont rendu la direction actuelle du Fatah responsable de ses échecs et ont vivement protesté contre l'absence de bilans administratifs et financiers sur la gestion lors des 20 dernières années. D'autres ont accusé le président Mahmoud Abbas de vouloir refonder le Fatah en remplaçant les vieux caciques par des jeunes qui lui doivent leur place alors que certains estiment que la coupure est générationnelle entre les vétérans de la lutte extérieure et la branche intérieure, issue des deux intifadas de 1987 et de 2000. L'ancien combattant des Brigades Al-Aqsa, Zakariya Zubeidi, a appelé au rétablissement de l'unité avec Ghaza même en déployant la force. «Si nous n'y arrivons pas, les dirigeants devront abandonner leurs postes de manière à ce qu'une nouvelle génération puisse conduire les Palestiniens à la victoire», a-t-il dit, recevant une ovation debout des délégués à la conférence. Depuis son bureau à Tunis, le chef du département politique de l'OLP Farouk Kaddoumi qui a récemment créé une polémique sur l'assassinat de Yasser Arafat a assuré que «les jours prochains apporteront bien de surprises et d'évolutions». Il s'est moqué de la tenue du congrès du Fatah tenu à Bethléem «sous le joug de l'occupation». Le leader Marwan Barghouti a préféré s'attaquer à l'Etat hébreu. «Israël doit dire clairement s'il est prêt à revenir aux frontières de 1967, à mettre fin à l'occupation de Jérusalem, à cesser l'implantation de colonies juives et à reconnaître le droit des réfugiés à regagner leurs foyers», est-il indiqué dans sa déclaration diffusée hier parmi les délégués du congrès. «Les Israéliens doivent commencer par lever le blocus de la bande de Ghaza et libérer tous les détenus politiques», a-t-il ajouté.