Nous savons que Lotfi Double Canon est un artiste engagé, vous l'avez d'ailleurs amplement prouvé en composant deux chansons «Ghaza» et «Pale estime», Quel regard portez-vous sur ce conflit ? En effet, j'ai écrit ces deux chansons inspirées par la malvie du peuple palestinien oppressé par un ennemi et sans pitié. Les deux chansons sensibiliseront l'opinion sur les conditions de vie misérables de ce vaillant peuple. Il est indispensable de faire passer ce message pour le peuple palestinien qui mérite tous les égards pour sa légitime résistance. Vous avez confié dernièrement que vous projetez de rassembler plusieurs artistes sur un plateau dans un but caritatif, qu'en est-il de ce projet ? Ce projet a mûri du concept que nous a fourni le regretté Coluche en instituant «les Enfoirés» en France. J'estime que cette initiative permettra de réduire la misère d'un grand nombre de gens. Dans cet esprit, j'ai eu l'occasion de nouer de très nombreux contacts au cours du Panaf. J'ai eu ainsi l'accord de Safy Boutella, Cheb Billal, Djamel Laroussi, Cheb Toufik et beaucoup d'autres. Nous allons dans les prochains jours (après le Ramadhan) remettre ce dossier sur la table de la ministre pour décision. La scène compte un grand nombre d'artistes, pourtant on vous voit toujours dans des spots et affiches publicitaires, pourquoi ? Effectivement, on me voit souvent comme principal personnage dans les publicités. Cela est dû, je crois, à mes facultés de communication qui me permettent de faire passer avec efficacité des messages. Des projets en perspective ? Je viens d'enregistrer un single composé exclusivement, pour ce mois de Ramadhan, de chants religieux. Je compte participer aux actions humanitaires durant ce mois de piété (le couffin du Ramadhan). Je compte également faire un duo avec le jeune lauréat palestinien de l'émission «Superstar», Amar Hassan, dont le titre «Win ya Ramallah». Après ce concert, je suis invité à me produire le 13 août à Constantine.