Une rencontre a eu lieu récemment entre les membres de la Fédération nationale des auto-écoles (FNEA) et des responsables du ministère des Transport pour débattre des doléances des gérants des auto-écoles. Zinedine Aoudia, président de la FNEA, s'est montré satisfait des résultats de cette rencontre qualifiée de positive. «Les responsables du ministère se sont montrés plus que jamais disponibles pour la prise en charge de nos doléances. La tenue de rencontres cycliques a été décidée pour examiner les différents points contenus dans notre plateforme de revendications». Les gérants d'auto-écoles se sont opposés, rappelons-le, au contenu de la note émise récemment par la tutelle relative à l'octroi d'agréments à de nouvelles auto-écoles. Le hic c'est que cette augmentation se heurtera sur un nombre réduit d'examinateurs. Et cela se répercutera, affirme M. Aoudia, négativement sur les candidats. Ainsi, l'ajournement du candidat sera prolongé, faute d'examinateurs, jusqu'à 40 jours, voire plus. Le malheureux candidat aura des difficultés à se rattraper pendant toute cette période. M. Aoudia relève dans ce sens le déficit en matière d'examinateurs qui persiste dans certaines régions du pays. D'après lui, il existe 400 examinateurs pour 6000 auto-écoles à l'échelle nationale. Augmenter le nombre d'années d'apprentissage du moniteur à 5 ans avant l'ouverture d'une auto-école et l'aménagement des circuits d'examen et d'apprentissage sont parmi les principales revendications professionnelles du syndicat des auto-écoles. Parmi les autres demandes formulées, figurent l'intégration des manœuvres dans l'épreuve de circulation toutes catégories confondues, l'unification de la méthode d'examen dans les 48 wilayas du pays.