Il a été confirmé par une très grande majorité des quelque 2.300 délégués participant au VIe congrès du mouvement palestinien. Sans surprise, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a été reconduit, samedi, à main levée à la tête du Fatah, qu'il dirige depuis la mort de son fondateur Yasser Arafat, en 2004. Sans surprise, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a été reconduit, samedi, à main levée à la tête du Fatah, qu'il dirige depuis la mort de son fondateur Yasser Arafat, en 2004. Il a été confirmé par une très grande majorité des quelque 2.300 délégués participant au VIe congrès du mouvement palestinien. Alors que l‘élection d'un nouveau Comité central de 21 membres et d'un Conseil révolutionnaire de 120 membres, qui devait se tenir vendredi, puis reporté jusqu'à dimanche aura finalement lieu demain, une semaine après l'ouverture du congrès qui devait se dérouler pendant trois jours. Un vent fort de changement souffle sur le congrès. «Au moins la moitié des membres actuels seront remplacés» dans les deux instances», a déclaré un délégué. Le Fatah a, par ailleurs, confirmé ses orientations traditionnelles dans un programme politique qui souligne notamment «le droit du peuple palestinien à recourir à la résistance dans toutes ses formes pour recouvrer ses droits». Ce programme indique aussi que «le Fatah reste fidèle aux martyrs et aux prisonniers, et exprime son attachement aux constantes du peuple palestinien, à savoir la libération de la terre et d'El Qods, le démantèlement de la colonisation et le retour des réfugiés» palestiniens. Dans sa plateforme politique, le Fatah rappelle «son attachement à l'option d'une paix juste, mais réitère le droit du peuple palestinien à la résistance contre l'occupation, conformément à la loi internationale». La classe politique israélienne s'est alors élevée contre ce programme. «Le Congrès du Fatah est décevant et non prometteur, car au Proche-Orient, il n'y a pas d'autre moyen que de s'asseoir pour conclure un accord sur un programme de paix», a réagi hier le ministre israélien de la Défense, le travailliste Ehud Barak.