Photo : Makine F. Les Verts, après un stage de dix jours au centre sportif du Castelet, sont aujourd'hui en plein vol vers la capitale angolaise, Luanda, qu'ils rallieront au bout d'une dizaine, voire plus, d'heures de survol de l'Afrique. Dès ce soir, le groupe Algérie est déjà dans le match contre le Malawi. De la recharge des accus au complexe sportif à Toulon vers la mise en pratique d'une énergie qui devra rester intacte au fil de la compétition, surtout que l'objectif des Verts s'inscrit dans le carré d'as. Le président de la FAF Raouraoua et le coach national Saâdane estiment que le coup est jouable même pour l'arrivée en finale. Vaut mieux être optimiste, surtout que les joueurs auraient compris, après les signes de malaises, le message de Raouraoua lors d'une réunion de remise des pendules à l'heure. Car à présent, les difficultés vont surgir sur le terrain de la compétition. En phase finale, tous les adversaires joueront «match par match» comme en coupe où l'élimination est directe après 90 minutes. C'est dire que lors des deux premiers matches, il n'y a qu'un seul calcul, celui de gagner avant de penser le «reste» à grignoter pour passer le tour. Et dans ce décor, l'Algérie connaît le degré de la difficulté de la besogne. Le Malawi, que l'opinion sportive a considéré comme quantité négligeable, s'est avéré, lors de ses dernières productions amicales, un ensemble bien soudé qui a réalisé deux nuls contre l'Egypte et le Ghana. D'ailleurs, les spécialistes pensent que c'est l'Angola qui reste prenable et non le Malawi. Bref, cette affaire relève des prérogatives de Saâdane. Aujourd'hui, à Luanda, l'équipe aura surtout besoin de concentration, de préservation de son volume psychologique et physique. A trois jours du coup d'envoi, l'équipe algérienne, qui s'est requinquée après quelques jours de «suspicion» et autres «susceptibilités», présente belle allure pour une bonne entame. Ce sera le meilleur gage pour avancer, encore une fois, dans cette aventure finale.