Vous êtes l'un des rares joueurs de la sélection à découvrir l'Afrique noire pour la première fois. Comment avez-vous trouvé les conditions de séjour en Angola ? Pour le moment, tout se passe bien. On ne manque de rien. Il faut dire que nous sommes bien pris en charge surtout que les responsables de la FAF veillent à nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Et le climat ? C'est vrai qu'il fait très chaud, surtout que le taux d'humidité est très élevé mais nous essayerons au fil des jours de nous habituer au climat de l'Angola. Avant tout, nous sommes des joueurs professionnels et nous devons faire avec. Cela ne risque-t-il pas de constituer un handicap pour vous qui avez fait la préparation dans un climat froid ? La majorité des joueurs de l'EN ont l'habitude d'évoluer dans pareilles conditions et je ne crois pas que cela puisse être un obstacle pour nous. Quand il y a l'envie, nous pouvons surmonter n'importe quelle situation. A Chililabombwé, les conditions étaient encore plus difficiles et malgré cela l'Algérie s'est imposée. Comment évolue votre blessure ? Hier, j'ai ressenti quelques douleurs mais disons que mon état de santé s'est nettement amélioré. Je fais de mon mieux pour être prêt pour le premier match face au Malawi même si la décision finale reviendra au coach. Un mot sur la préparation effectuée au Castellet ? Je peux vous dire que le stage a été une réussite, nous nous sommes préparés comme il se doit. Tous les blessés ont récupéré. Franchement, il n'y a rien à dire. Cela dit, nous sommes prêts pour la compétition. Les joueurs maliens présentent l'Algérie comme le grand favori du groupe. Qu'en pensez-vous ? C'est avant tout un honneur pour l'Algérie que d'être respectée par ses adversaires. Cela prouve que nous travaillons dans le bon sens. A nous de montrer lors de cette CAN qu'on est devenu une grande équipe et qu'on mérite d'aller en coupe du monde.