Depuis la première semaine de la nouvelle année, les consommateurs ont été surpris par l'augmentation des prix du yaourt. Les fabricants de produits laitiers ont passé cette hausse en catimini. Une augmentation qui a touché toutes les marques. A titre d'exemple, le yaourt aromatisé passe de 12 DA à 15 DA. Le yaourt fruité s'est renchéri d'environ 3 DA pour se vendre à 20 DA le pot. Les raisons de cet accroissement ? L'augmentation des prix du sucre, des fruits et des aromes. Mais pour M. Zidoune, directeur de vente chez le producteur « Tréfle », cela ne justifie nullement ce renchérissement. D'abord parce que tous les fabricants de produits laitiers disposent de 45 jours de stocks de sucre et de fruits achetés aux prix anciens. Ensuite, la hausse des prix de ces matières premières n'a été que minime. «Dans l'industrie des produits laitiers, il faut être correct dans l'établissement des prix car cela concerne un produit de large consommation. Même si le yaourt est un complément alimentaire, il faut toujours prendre en considération la situation du pouvoir d'achat du citoyen en baisse ces dernières années », affirme M. Zidoune qui précise que l'entreprise trèfle maintient les mêmes prix de vente tant qu'il dispose de stocks. « Pour l'instant, il n'est pas question de profiter de cette conjoncture », précise responsable des ventes. Côté commerçants, certains se rabattent encore sur les produits laitiers dont les prix n'ont pas bougé. «J'ai cessé de vendre les produits qui sont trop chers. Les clients protestent, ils veulent des yaourts de moins bonne qualité mais plus accessibles en termes de prix», explique un commerçant à alger.