Après avoir échappé au guet-apens du Caire, évité celui de Oum Dermane, l'équipe nationale a fini par succomber à celui de Benguela. Le scénario était pourtant prévisible dès la désignation de l'arbitre. Cependant, les joueurs algériens, malgré leur professionnalisme et leur riche expérience, n'ont rien vu venir. Ainsi, ils découvrent les compétences de la CAF en matière de magouilles, aux dépens de leur nativité et leur courage à relever les défis. Le bon c'est lui. Rabah Saâdane. En un temps record, il a su remobiliser une sélection, héritée de son prédécesseur Cavalli, la renforcer et lui inculquer la culture de la victoire pour relever les défis. Même si l'EN quitte la CAN avec un goût d'inachevé, elle aura atteint les objectifs tracés, à savoir la demi-finale de la coupe d'Afrique des nations et la qualification au Mondial sud-africain. N'en déplaise à certains, l'Algérie prendra part à la grande fête mondiale du football que le continent africain abritera pour la première fois de l'histoire. La brute c'est sans nul doute lui. Le président de la Fédération égyptienne, Samir Zaher. Par ses agissements tout à fait indignes et dénués de formule de bon usage et de mesures protocolaires, il a largement contribué à souiller les relations algéro-égyptienne. Avec la complicité d'une confédération, le moins que l'on puisse dire douteuse. Il a fait des coulisses son terrain de jeu favori pour venir à bout des Verts. Maître incontestable en la matière, il a planifié et orchestré la chute des coéquipiers de Ziani à Benguela, pour sauver sa tête, réclamée depuis l'échec de Oum Dermane par l'ancien international Magdi Abdelghani et ses pairs. Le truand, tout le monde l'a vu à l'œuvre lors de la demi-finale Algérie – Egypte. C'est l'arbitre béninois Kofi Kodjia, objet de nombreuses controverses et contestations au long de sa carrière. A lui seul, il a battu la sélection algérienne. En bon serviteur de son maître Fahmi (déclaration de la délégation camerounaise), il a choisi son camp pour offrir le billet de la finale à l'Egypte, avant de tirer sa révérence. En 90 minutes, il a détruit tout ce qui a été fait pour redonner de la crédibilité à l'arbitrage africain, sanctionné par une absence au Mondial 2006, déjà. Cette rencontre est sans doute la dernière pour Kofi Kodjia, qui prendra sa retraite internationale. Tant mieux pour le football africain, qui ne le regrettera certainement pas.