L'aventure africaine des Fennecs a pris fin jeudi soir à Benguella après la lourde défaite concédée face à l'Egypte en demi-finale. Certes, le score de 4-0 est très sévère, mais la bande à Saâdane peut légitimement en vouloir à l'arbitre qui aura été son véritable bourreau l'espace d'un soir. En effet, le Béninois Koffi Kodjia a carrément faussé les débats par ses décisions aussi surprenantes que douteuses qui ont fait largement basculer la tendance en faveur des Pharaons. Tout avait commencé à la 37e minute quand le Béninois gâcha ce qui était attendu comme la fête du football africain en offrant un penalty très sévère aux Egyptiens tout en expulsant injustement Halliche pour un deuxième carton jaune. Pour ne rien arranger à la nervosité des Algériens, et au moment de transformer le penalty, Hosny a marqué un temps d'arrêt dans sa course d'élan à la plus grande colère de Chaouchi, qui souhaitait que ce penalty soit retiré. La sale besogne de l'homme en noir n'allait pas s'arrêter là puisque ce dernier enverra encore aux vestiaires Belhadj (70e) puis Chaouchi (87e) même s'il faut reconnaître que le premier était mérité. Frustrés de s'être retrouvés en infériorité numérique et menés au score, les Algériens n'allaient pas s'en remettre. Condamnés donc à l'exploit, les Fennecs ont fait bonne figure tant qu'ils ont pu, passant même tout près de l'égalisation par l'intermédiaire de Yebda (60e), et ont fini par craquer dans les dernières minutes. La volonté et le courage des camarades de Ziani n'ont pas suffi pour empêcher l'Egypte de se diriger vers sa troisième finale consécutives et un exploit historique. L'Algérie peut d'ores et déjà se tourner vers sa Coupe du monde. Un privilège que n'auront pas les Pharaons.