Le séisme d'une magnitude de 3,3 sur l'échelle ouverte de Richter, qui a été enregistré, dans la nuit de dimanche à lundi (hier), à 2 h 49 (heure locale), au sud-est de Cheraga, dans la wilaya d'Alger, découle «d'une activité normale de la bande côtière de l'Algérie», a indiqué Abdelkrim Yellès, directeur général du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). D'ailleurs, il est enregistré mensuellement une moyenne de 50 micro-secousses inférieures à 3,5 sur l'échelle de Richter. «Parfois quelques secousses sont ressenties par les citoyens, d'autres non, y compris dans les régions du Centre, de l'Est et de l'Ouest», souligne le DG du Craag qui a démenti tout lien entre la secousse d'hier et le tremblement de terre qui a récemment dévasté Haïti. «Ce sont deux zones, non seulement différentes mais trop distantes», précise-t-il. Concernant le contrôle de l'activité sismique, M. Abdelkrim Yellès a souligné que la région Nord est couverte d'appareils avec une surveillance accrue de l'Atlas tellien, une zone plus exposée aux séismes que les autres.