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Histoires extraordinaires du jeu d'échecs : Légendes célèbres et diffusion
Publié dans Horizons le 20 - 02 - 2010

…Son conseiller lui expliqua qu'il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l'année ne suffiraient à s'acquitter du prix du jeu… La légende la plus célèbre sur l'origine du jeu d'échecs raconte l'histoire du roi Belkib (Indes, 3000 ans avant notre ère) qui cherchait à tout prix à tromper son ennui.
Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d'échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire.
Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l'échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case.
Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu'il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l'année ne suffiraient à s'acquitter du prix du jeu.
LA LÉGENDE DE SISSA
En effet, sur la dernière case de l'échiquier, il faudrait déposer 263 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément), et y ajouter le total des grains déposés sur les cases précédentes, ce qui fait un total de 264-1, soit 18 446 744 073 709 551 615 grains.
Des variantes de cette légende existent, l'une suggérant que le roi accepta à condition que le sage compte les graines lui-même, une autre affirmant que Sissa eut la tête tranchée pour une telle effronterie. Certaines versions disent que Sissa ne demanda rien en échange mais que le roi insistant, Sissa aurait alors décidé de se moquer du roi en lui demandant une récompense qu'il ne pourrait donner.
LA LÉGENDE GRECQUE
Une autre légende place l'invention du jeu durant la Guerre de Troie.
Palamède, l'un des héros grecs, aurait inventé le jeu pour remonter le moral des troupes durant le siège de Troie, ainsi que d'autres jeux : « Les Grecs attribuaient à Palamède l'invention de plusieurs lettres de leur alphabet, de la monnaie, des dés, des osselets et du jeu d'échecs ».
C'est l'origine du nom de la première revue échiquéenne, Le Palamède.
L'origine du jeu d'échecs reste un sujet controversé. En effet, comme l'écrit Richard Eales, la recherche des origines des échecs est similaire à la recherche du «chaînon manquant» dans l'évolution humaine. On admet généralement que son ancêtre connu le plus ancien est un jeu indien, le «chaturanga». Ses traces les plus anciennes se repèrent entre les 5e et 7e siècles. Deux passages de textes sanskrits mentionnent l'existence du jeu sans donner d'autres informations. Il s'agit de «Vasavadatta», écrit en 600 par «Subandhu» qui évoque des joueurs d'échecs, et surtout de Harshascharita, écrit par «Bana» vers 625.
Il décrit «The Aashtapada», un échiquier de 64 cases, qui permet d'apprendre le «Chaturanga», le nom sanskrit des échecs.
ORIGINES ORIENTALES
Ces livres, suivis de deux autres ouvrages écrits en 850 par Ratnakara et Rudrata à la fin du 9e siècle, permettent de prendre connaissance des pièces du jeu qui sont celles d'une armée : fantassins, cavaliers, chars et éléphants. Le jeu se jouait à quatre joueurs avec des dés (c'est l'origine du nom chatrinj = charta rinj = quatre couleurs en sanskrit et en persan) et était principalement un jeu de hasard.
L'origine de ces deux auteurs dans le nord-ouest du royaume du Cachemire suggère ainsi une transmission possible du bassin central du Gange vers l'Iran (la Perse).
Au-delà de cette époque, certains supposent que le jeu a évolué à partir de jeux de parcours indiens, d'autres lui prêtent un ancêtre extérieur en Chine ou en Asie centrale. Un jeu très similaire est également connu dans la civilisation chinoise, le «xiangqi», dont les plus anciennes traces remonteraient à 569 (il y a une controverse à ce sujet) ; son existence est attestée en 800.
Le jeu se propage jusqu'en Perse aux alentours de l'an 600 où il devient le «chatrang», qui se joue désormais à deux joueurs sans dés. Les échecs connaissent alors un développement remarquable. C'est au cours des 9e et 10e siècles qu'apparaissent les premiers champions et les premiers traités.
On retrouve alors :
Le roi (Shâh, c'est lui qui donne son nom au jeu) se déplace d'un pas dans toutes les directions ;
Le conseiller (Farzin ou Vizir) dont le mouvement est limité à une seule case en diagonale;
L'éléphant (Fil, cf. sanskrit pīlu qui donnera "fou") avec un déplacement correspondant à un saut de deux cases en diagonale ;
Le cheval (Faras), identique au cavalier moderne ;
Le char (Roukh), identique à la tour actuelle.
Le soldat (Baidaq, cf. sanskrit padāti : piéton, fantassin), l'équivalent du pion, mais dépourvu du double pas initial. Le «Roukh» était parfois représenté comme un char de guerre.
L'arrivée des échecs en Europe se fait sans doute aux alentours de l'an 1000 par l'Espagne musulmane ou l'Italie du sud.
On raconte que Charlemagne a reçu un jeu, conservé à la Bibliothèque nationale de France, de la part du calife abbasside Haroun al-Rachid.


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