Contrairement au syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et au Snapest, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) et le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont décidé de maintenir leur mouvement de grève. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion tenue communément hier à Alger. L'UNPEF, par la voix de Sadek Dziri reproche au ministère d'avoir dévoilé à l'opinion publique les augmentations des salaires des personnels du secteur ainsi que les rappels des deux dernières années. Les deux syndicats estiment que le retard observé par la tutelle dans la prise en charge des dossiers liés aux œuvres sociales et à la médecine du travail justifie «la poursuite de la grève jusqu'à l'aboutissement de toutes les revendications», d'où leur appel à tous les travailleurs du secteur de l'éducation à un débrayage à compter d'aujourd'hui et pour une durée d'une semaine. Conscients de la responsabilité qu'ils prennent devant les élèves, les syndicats invitent l'opinion publique à « méditer » pour détecter les vrais responsables de ce débrayage. Afin de mettre fin à ce bras de fer, l'UNPEF, tout comme le Cnapest demandent l'intervention de président de la République.