Photo: HORIZONS. Mohamed Khabech, directeur général de l'Agence algérienne du développement du logement (AADL) s'est montré rassurant vis-à-vis des dépositaires de dossiers AADL en août 2001 et qui réclament 9 ans après leurs logements. «Toute personne ayant obtenu un avis favorable délivré par la commission de traitement des dossiers et qui s'est acquittée d'un montant équivalent à 10% du prix du logement accède au statut de bénéficiaire», affirme-t-il. Mohamed Khabech rappelle que les premiers bénéficiaires ont occupé leurs logements en 2004. «Depuis, des livraisons partielles s'opèrent de manière continue et ininterrompue», observe-t-il. Selon lui, environ 47 000 logements sur les 55 000 prévus ont été livrés à travers le territoire national. «Pour la wilaya d'Alger, l'AADL a entamé au mois de février de l'année en cours des livraisons partielles au niveau de plusieurs sites à savoir, Draria, Herraoua, Ain Benian, Douera et Mahelma», précise-t-il. S'agissant des postulants au programme location-vente et qui n'ont pas procédé au paiement, M. Khebach a signalé qu'ils ont été orientés vers le programme complémentaire des 65 000 logements AADL/CNEP. «Il faut rappeler que ce programme complémentaire devait venir en appoint au programme location-vente initial (AADL) et était destiné aux souscripteurs ayant déposé leurs demandes dans les premières semaines de l'opération et qui n'ont pas pu bénéficier du premier programme du fait de l'écart très important enregistré entre l'offre proposée et la demande enregistrée en 2001». Selon le même responsable, l'Etat en ayant procédé à l'amendement du décret exécutif du 23 avril 2001 fixant les conditions et modalités d'acquisition dans le cadre de la location-vente de logements réalisés sur fonds publics, avait donné la possibilité aux personnes morales et physiques d'intervenir dans le financement de programme d'habitat selon la formule location-vente. De ce fait, a expliqué M. Khabech, la loi de finances pour l'année 2003 a inscrit un programme d'habitat de 65 000 logements dont le promoteur est la CNEP pour la prise en charge de la demande éligible et non satisfaite par les programmes de location-vente AADL. « Les relations entre la CNEP et l'AADL pour le traitement de la demande éligible n'ont jamais été rompues », a rassuré M. Khebach. « La contrainte qui se pose relève de l'indisponibilité des assiettes foncières», se désole-t-il. En 2009, la CNEP/ Banque et AADL ont signé une convention portant sur la maîtrise d'ouvrage délégué pour la réalisation de 1846 logements location-vente à Rouiba. Pour le même responsable, la mise en œuvre de cette convention reste conditionnée par la levée de certaines contraintes d'ordre financier. « Les futurs bénéficiaires de ce programme seront sélectionnés par l'AADL sur la base du fichier qui est en instance à son niveau depuis 2001», a-t-il informé.