- Le directeur général de l?Aadl a affirmé que les délais de réalisation avaient été plus qu?optimistes. Une façon d?expliquer les retards dans la livraison des logements. - Financièrement, l?Aadl n?a pas rempli ses engagements vis-à-vis de ses partenaires. - 7 000 logements du programme 2002 seront livrés fin 2005. Les délais arrêtés initialement à la réalisation des logements Aadl étaient plus qu?optimistes. C?est ce qu?a déclaré, ce matin, le directeur général de l?Agence pour l?amélioration et le développement du logement, Kheïreddine El-Walid, sur les ondes de la Chaîne III. Assumant le retard «tout à fait réel» accumulé dans la réalisation des programmes 2001 et 2002, le premier responsable de l?Aadl a expliqué que cette «situation peu reluisante est la résultante de plusieurs facteurs dont principalement la nature des immeubles qui composent ces programmes, qui, à 96%, sont des immeubles à grande hauteur dont on n?avait pas l?expérience au niveau de la réalisation, l?arrivée en nombre insuffisant de la main-d??uvre chinoise et la situation financière inconfortable de l?Aadl vis-à-vis de ses partenaires». Néanmoins, M. El-Walid a assuré que tout le programme de 2001 sera achevé d?ici à la fin de l?année, ainsi qu?une partie, «au moins 7 000 sur les 27 000 logements qui seront livrés cette année», du programme 2002. S?exprimant au sujet du transfert de dossiers avec des «conditionnalités» Aadl vers la Cnep-Banque, le DG de l?Aadl dira que cela a été entrepris dans le souci de diversifier l?offre et les promoteurs, étant donné que la demande sur la formule Aadl est très importante. «On a reçu 347 000 demandes pour 55 000 logements», précisera-t-il sans omettre de souligner que les dossiers transférés vers la Cnep-Banque seront traités de la même manière que les dossiers Aadl. Dans ce sens, une convention sera signée entre les deux organismes. Une convention en vertu de laquelle l?Aadl se chargera du traitement des demandes et la Cnep-Banque de la mise en ?uvre des programmes, soulignera M. El-Walid pour qui la différence de prix entre les logements déjà livrés et ceux qui seront construits à l?avenir en collaboration avec la Cnep-Banque est due à «l?évolution du marché». S?agissant des réserves relatives à des défauts de construction formulées par certains bénéficiaires, le DG de l?Aadl a indiqué qu?elles ont été prises en charge par les entreprises de réalisation. Enfin, M. El-Walid n?a pas écarté l?éventualité de recourir à la justice et même à l?expulsion pour contraindre les bénéficiaires, qui ne paient pas leur loyer, à honorer leurs engagements. Cela même si «on ne le souhaite pas», dira-t-il à ce propos.