Tout est rentré dans l'ordre dans le trafic de la compagnie Air Algérie. Les vols à destination ou en provenance de Paris reprennent leurs cours quotidien. Après quatre jours de perturbation dans le trafic causé par l'arrêt de travail des aiguilleurs du ciel des deux aéroports de Paris, la compagnie reprend le cours normal de ses destinations. «Air Algérie a programmé quatre départs sur Paris. Deux sur Orly et deux autres à destination de Roissy Charles de Gaulle. Le même nombre de vols est prévu pour le retour », nous confie une responsable d'Air Algérie à l'aéroport d'Alger. Effectivement, les tableaux électroniques confirment les propos de notre interlocutrice. Le tableau d'affichage annonce encore trois départs, deux sur Roissy Charles de Gaulle et le troisième sur Orly. Pour ce qui est du quatrième vol, il est déjà à Paris, puisqu'il a décollé à 11h 30 du matin. Même scénario sur les vols « arrivées ». Les premiers passagers en provenance de Paris sont déjà à Alger, l'avion de la compagnie Air Algérie a atterri à 10h40. D'autres vols devraient arriver à 13h30, 16h et 19h. Idem pour Aigle Azur. La compagnie a assuré hier quatre navettes aériennes. Deux départs et deux arrivées. Le premier décollage a été effectué à 11h30 et le second à 13h. Pour ce qui est des arrivées, des atterrissages ont été prévus. Le premier à 12h30 et le second était prévu pour 15h. Concernant l'unique départ prévu hier par Air France à 13h15 il a été annulé. « A Paris, nos responsables ont trouvé une solution. Nos clients d'aujourd'hui (hier) vont rentrer avec la compagnie Air Algérie », souligne un agent d'Air France. La fin du débrayage des aiguilleurs du ciel de l'aéroport Orly et celui de Roissy-Charles-de-Gaulle va certainement effacer toutes les perturbations subies sur les lignes intérieures d'Air Algérie. Du côté des passagers, on parle peu de désagréments. La majorité des personnes interrogées ont trouvé du plaisir à rester à Alger. C'est le cas de Katty une chirurgienne venue animer une conférence. « La grève des aiguilleurs m'a permis de connaître davantage Alger et de déambuler dans ces rues et de profiter de son soleil ». Ahmed, jeune étudiant à l'université de Paris, maîtrise quand même son inquiétude. « Certes, j'ai profité de la visite familiale mais les conséquences arrivent par la suite. Je dois rattraper tous les cours que j'ai ratés tout en assurant mon travail de nuit ». Il y a également ceux qui ne sont même pas au courant de grève observée par les contrôleurs aériens français.