Les formes cliniques du décollement de rétine et les œdèmes maculaires ont été les principaux thèmes d'une journée scientifique organisée samedi à Alger par la Société algérienne rétine (SAR), en présence de spécialistes nationaux et étrangers venus de France et de Tunisie. "Décollement de rétine du fort myope", "Décollement de rétine tractionnel chez le diabétique", "Décollement de rétine de l'enfant" et le "Traitement actuel et à venir des œdèmes maculaires" sont entre autres les communications programmées lors de cette journée. Le Pr. Louisa Chachoua, chef de service d'ophtalmologie au CHU Nafissa-Hamoud (Hussein Dey), et présidente de la SAR, a indiqué que le décollement de la rétine "est un problème que nous rencontrons au quotidien", appelant les jeunes ophtalmologues à se familiariser davantage avec cette "pathologie grave". "Si on ne traite pas le décollement de la rétine assez rapidement, la personne atteinte perd la vue", a souligné Mme Chachoua, expliquant que "c'est la rétine qui transmet les images au cerveau et si elle reste décollée un certain temps, elle meurt". "Le traitement de la rétine reste le parent pauvre des maladies qui affectent l'œil, et les hôpitaux qui prennent en charge cette pathologie sont débordés et ne peuvent, à eux seuls, répondre aux demandes des patients atteints", a-t-elle dit. Concernant l'oedème maculaire, Mme Chachoua a fait savoir qu'il s'agit d'une complication qu'on rencontre dans pas mal de pathologies et entraîne une baisse importante de la vision chez le malade atteint, d'où la nécessité de la traiter rapidement. "Actuellement, on a bénéficié d'équipements modernes qui permettent de procéder à la technique de topographie par cohérence optique (OCT) et quantifier le degré de l'œdème maculaire et le suivi du traitement", a ajouté la présidente de la SAR.