Grand rassemblement athlétique de la saison hivernale, le championnat arabe de cross-country aura lieu ce samedi sur le parcours «toboggan» et enchanteur du golf de Dely Ibrahim, de l'OCO. Dans cette manifestation plus ouverte que jamais où les favoris tant en individuels que par équipes, ne se dégagent véritablement pas du lot des partants des quatre courses du programme (juniors et seniors dans les deux sexes), les Algériens seront à coup sûr soumis à une rude concurrence. Le niveau inquiétant des derniers nationaux qui viennent de se dérouler à Fréha (wilaya de Tizi Ouzou) a raffermi le sentiment que les Algériens auront du mal à afficher clairement leurs ambitions et ce dans les quatre catégories d'âge. Face aux solides spécialistes marocains, soudanais, qataris, bahreinis (dont la majorité des effectifs est composée d'ex athlètes kenyans ou éthiopiens, tunisiens les Algériens avec l'incontestable chef de file Khoudir Aggoun qui a été repêché par la FAA malgré son forfait au dernier national (l'athlète béjaoui étant en biz biz avec le GSP son club employeur, pour une scabreuse histoire de mutation de la date butoir (31 décembre 2009), s'élanceront à vrai dire dans la bataille sans sérieux repères. Faut-il rappeler que le cross-country algérien est le domaine le plus préoccupant (même si c'est une discipline considérée à tort ou à raison comme étant intermédiaire ou préparatoire). Car on n'y distingue pas les moindres signes d'un redressement prochain, notamment depuis la retraite lointaine des Rahoui, Abdenoun, Habchaoui, le regretté Mada, Babaci, Bounnour.... En somme, souhaitons que les résultats d'ensemble modiferont cette fois-ci, la triste tendance actuelle.