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Ces femmes qui travaillent : Le sacrifice au quotidien
Publié dans Horizons le 07 - 03 - 2010

Photo: Fouad S. La journée de la femme a pris ses quartiers il y a… 100 ans. Un siècle depuis que les femmes ont pris à partie la ségrégation sexuelle et la suprématie masculine pour faire admettre leurs droits.
Cahin-caha, les femmes ont arraché des droits, alors que nombre d'inégalités subsistent encore. Ne serait-ce qu'au sein du couple et de la famille. Des dissemblances qu'elles ne peuvent dépasser parce que la Nature les a faites femmes. En effet, il n'y a qu'à se rapprocher de ces Algériennes qui activent, doublement responsables au foyer et au bureau. Certes le salaire du fruit de leur labeur les rend plus autonomes à travers cette indépendance financière, mais qu'en est-il de leurs sacrifices quotidiens ?
Houria est journaliste dans un quotidien. Maman d'un petit garçon, elle confie qu'elle est « la première levée et la dernière couchée, y compris le jeudi, puisque nous travaillons le vendredi».
La course contre la montre-elle connait depuis son mariage mais est devenue plus accrue avec la naissance de son gamin. Dès 5 heures du matin elle est debout pour que le repas du …soir soit prêt avant qu'elle n'aille au journal. Le métier de journaliste lui vaut nombre de contraintes, entres autres, celui de ne pas pouvoir passer les week-ends en famille. « Les horaires inhérents à la presse ne peuvent concilier la fonction et la vie familiale » explique-t-elle sans pour autant tomber dans le larmoiement. Il faut assumer un choix. Bien sûr, Houria avoue : que cette existence de course folle quotidienne se réalise aux dépens de la santé. Elle signale tout de même, qu'elle écrit le soir quand un article nécessite d'être rendu le lendemain. « Tard la nuit quand mon époux et mon fils sont déjà endormis… »
Yamina, cadre dans une banque travaille depuis 28 ans. Ce n'est pas peu dans une vie où depuis son mariage c'est elle qui est « le chef de famille » malgré la présence d'un mari « qui compte sur moi concernant tout ce qui a trait au foyer et aux enfants ». Sur le plan professionnel, Yamina ne mâche pas ses mots. « Nous les femmes nous récoltons les occupations de moindre importance. Il y a des inégalités entre les hommes et les femmes, surtout concernant les postes de responsabilité et les distributions de certaines missions plus avantageuses quand il s'agit des collègues hommes ».
Qu'en est-il des charges domestiques ? Là encore bon Yamina trouve que le genre masculin est le plus privilégié comparativement à l'épouse. « J'ai un mari qui ne sait rien faire par lui-même. Un vrai macho comme le sont nombre d'Algériens qui ont eu à compter sur la mère, la sœur s'agissant des tâches ménagères. Tout repose sur moi, faire les achats, penser à payer les quittances d'électricité et d'eau et j'en passe… Mais quand il m'arrive d'être fatiguée et de ne pas réaliser un travail convenable, je deviens celle qui ne sert à rien, celle qui délaisse son foyer ! »
Un cas plus éloquent, celui de Zhor. Chef de famille, responsable d'un enfant naturel, elle assume autant le regard des autres pour avoir refusé d'abandonner son fils et de lui avoir donné son patronyme à elle que la responsabilité de faire vivre Mehdi aujourd'hui âgé de 4 ans. Sans aucun niveau d'instruction, à peine si elle sait déchiffrer les lettres, Zhor a trouvé du travail dans une société privée où elle assure l'entretien des bureaux de 8 heures du matin à fin de service. « Ce nouveau salaire de 15 000 Da me permet de vivre mieux qu'auparavant quand je touchais 9000Da, mais je dois quitter la maison très tôt pour aller à Semmar, lieu de mon travail. Je suis le père et la mère en même temps, ce qui me vaut plus de contraintes pour gérer mon foyer et mon quotidien.
Mon courage, je le puise dans l'affection que je donne à Mehdi. Dans la matinée il est chez la nourrice donc il a des repas équilibrés. Le soir, j'avoue que la fatigue est telle que le repas est léger. Je me rattrape le vendredi. Etre une femme seule, mère célibataire ce n'est pas la joie particulièrement dans notre société. Il faut bien assumer. La journée de la femme ? C'est la prime que je reçois en cette circonstance et qui m'aide dans la gestion de mon budget. Mon vœu est qu'une loi oblige les pères qui ne veulent pas reconnaître leurs enfants à se soumettre aux tests ADN».


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