Photo: Fouad S. Pour parer à l'affaiblissement de la fibre optique, dû aux travaux de chantiers lancés par différents secteurs à l'image des travaux publics et le bâtiment, Algérie Télécom a mis en place un audit et engagé une action de réhabilitation du réseau de transport. «Notre souci est d'améliorer davantage la qualité de service au profit de nos clients», a souligné, hier, M. Moussa Ben Hammadi, PDG d'Algérie Télecom en marge de la cérémonie dédiée aux femmes journalistes «communicatrices» organisée à l'occasion du 8 Mars. Dans ce contexte, le premier responsable de cet opérateur national a annoncé la réalisation des réseaux de fibres optiques sectoriels au profit du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ce projet permettra, explique M. Ben Hammadi, de connecter toutes les communes et daïras à un réseau Internet haut débit. Un travail de perfectionnement des Actels est en train de s'opérer pour pouvoir représenter au mieux l'entreprise qui ambitionne d'être «la locomotive de l'économie nationale». «Les Actels ne donnent malheureusement pas une bonne image d'Algérie Télécom. Une raison pour laquelle nous avons lancé un travail d'audit comme nous avons prévu des programmes de formation pour nos agents. Actuellement, nous avons 70 Actels et seront renforcés en 2010 pour atteindre les 200. Des instructions ont été données pour nommer des femmes à des postes de responsabilité», souligne l'interlocuteur avant d'enchainer que la politique d'Algérie Télécom favorise l'émergence des compétences féminines au sein de l'entreprise. M. Ben Hammadi a reconnu de même que la présence des femmes à Algérie Télécom est insignifiante par rapport aux travailleurs hommes mais il soutient que des efforts ont été consentis pour que celles-ci soient revalorisées et aient la place qu'elles méritent. Dans l'effectif d'Algérie Télécom, elles représentent un peu plus de 25%. Algérie Télécom emploie, en effet, 5197 femmes sur un effectif global de 23 028 salariés. Les cadres femmes sont loin d'être en force puisqu'elles sont au total à l'échelle nationale 1573, dont 197 à Alger. Pour M. Ben Hammadi, la priorité revient aux compétences. Il se dit d'ailleurs contre le système de quota. Evoquant les conventions de branches, il a souligné que «c'est très important de les revoir. Nous avons constaté des failles, notamment en matière de valorisation des postes techniques. Les ingénieurs sont quelque peu lésés. Nous devons les encourager à évoluer dans leur spécialité et revaloriser leur salaire sans même prétendre à des postes de responsabilité».