Photo: Makine F. La saison touristique au Sahara, qui touche à sa fin, a été fort prometteuse pour les agences du tourisme. Ainsi, certaines destinations du sud algérien ont vu le nombre de touristes augmenter de 40%. Pour l'Office national algérien du tourisme (ONAT), le Sud reste une destination prisée par les touristes étrangers. « Bien que les statistiques de la saison octobre 2009-mars 2010 ne sont pas encore finalisées, nous avons enregistré une hausse de 40% du flux des touristes d'octobre à décembre2009 », expliqué Ali Messaoud, directeur de l'administration générale de l'ONAT. Djanet, Tamanrasset et Timimoun sont les destinations les plus demandées par les touristes. « Le circuit regroupant Ghardaïa et Timimoun inclus depuis une année est très sollicité par les étrangers », précise M. Messaoud. En plus de la beauté des sites du Sahara, ce succès s'explique aussi par les activités sportives (raid de moto de Tamanrasset) ou culturelles (Sbiba de Timimoun, festival de l'Ahaggar). « Ces produits proposés aux clients contribuent à faire connaître notre grand sud », estime le directeur de l'administration générale de l'ONAT. Dans la wilaya de Tamanrasset, on a enregistré l'arrivée de 33 960 touristes européens du début du mois octobre à la fin de décembre. Ce flux est encouragé, selon le directeur du tourisme de Tamanrasset, Abderrahmane Dahadj, « par la programmation de quatre vols par semaine depuis la France et l'Allemagne ». La beauté des sites est aussi « un facteur favorisant l'arrivée des touristes qui font de Tamanrasset une direction très prisée », indique M.Dahadj. Concernant les infrastructures hôtelières et leurs capacités d'accueil, le directeur du tourisme signale « que pour l'instant, elles sont suffisantes car la spécificité du tourisme saharien ce sont le bivouac et les campement en plein désert. Le touriste n'a besoin que de deux nuitées dans un hôtel de la ville », a-t-il affirmé. Située à 1733 m d'altitude, Tamanrasset, capitale de l'Ahaggar, renferme des sites archéologiques datant de 600 000 à un million d'années qui témoignent des premières manifestations humaines ou préhumaines.