Photo : Slimene S. A. Entre les visites familiales, les déplacements au bled, les sorties de détente dans les différents parcs de la capitale ou tout simplement les errements dans la rue, les vacances scolaires se sont passées, tant bien que mal. Les vacances scolaires restent un des moments privilégiés pour les enfants et leurs parents pour renouer avec les sorties en famille. Après un trimestre mouvementé, ils ont renoué avec les jeux. Hier, la place des Martyrs (Basse Casbah) et le front de mer El Kettani (Bab El Oued) grouillaient d'enfants. Des cris, des courses insouciantes derrière un ballon, les enfants se donnaient à cœur-joie à ces moments de détente à quelques jours de la rentrée scolaire. Amir, Ahmed et Salim, en tenue de sport, avouent y venir durant les matinées « afin d'échapper à la monotonie quotidienne ». « Nos maisons sont étroites donc au moment où nos mamans font les tâches ménagères nous, on est là ». Les plus chanceux ont choisi les virées au bled ou les parcs d'attractions et jardins d'Alger. Il ne se passe pas un jour sans que les jardins Tito, Tifariti, Beyrouth, le parc de Ben Aknoun ou le jardin d'essais d'El Hamma ne se trouvent bondés de familles venues de toutes parts, même des wilayas limitrophes d'Alger, savourer des moments de parfaite harmonie avec la nature verdoyante. Hassen, un élève en 3e année moyenne a été chanceux. Originaires de Dellys, les parents, des instituteurs, se rendent souvent à la maison parentale. « C'est une aubaine pour moi, dès que nous sommes en vacances on prend la direction du bled. C'est que du bonheur dans cet vaste espace naturel loin des tracasseries de la ville et l'exiguïté de l'appartement », dit-il. Pour les plus studieux et ceux qui sont en classe d'examen, les vacances scolaires sont une opportunité pour réviser et mettre à jour les cours. Riad, un élève en classe de terminale est de ceux-là. «Je dois finaliser mes cours de soutien entamés dès le début de l'année scolaire pour être prêt pour les épreuves du baccalauréat », explique-t-il sans aucun regret. Entre la détente des uns et les départs des autres, il y a ceux qui sont contraints de rester à la maison faute d'un calendrier parental adapté, ou encore par manque de moyens financiers. « Je me contente de jouer au football avec les copains du quartier », indique Riad qui reconnaît que les révisions sont relégués aux calendes grecques d'autant que les « enseignants ne nous ont donné que quelques exercices de mathématiques et une étude de texte pour le français », explique Ahmed élève en 5e année primaire. Il ne reste que quelques jours et la reprise du chemin de l'école avance à grand pas. Les derniers moments de répit pour les parents qui vont renouer avec les éveils de bonne heure et les embouteillages.