Photo : Fouad S. Les textes d'application des modalités d'octroi de la bonification du taux d'intérêt des prêts accordés par les banques et les établissements financiers pour l'acquisition d'un logement collectif et la construction d'un logement, fixés par un décret exécutif publié dans le Journal officiel, sont fin prêts. C'est ce qu'a affirmé, hier, Lyes Feroukhi, cadre au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, en marge du forum d'El Moudjahid. Mieux, le représentant du département de Noureddine Moussa a indiqué que ces textes seront appliqués très prochainement. Dans ce cadre, il a fait savoir que dans les prochains jours, les textes seront appliqués, d'autant que tout le projet est finalisé, avant d'ajouter qu'à présent il ne reste que les formalités d'usage. Interrogé si le ministère qu'il représente s'est réuni avec les banques et les établissements financiers pour débattre de la détermination des taux de bonification pour chaque catégorie, M. Feroukhi a précisé que le décret a été publié et « nos camarades du ministère des Finances vont certainement mettre en exécution les dispositions de ce décret notamment à travers les banques ». En outre, le représentant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme a précisé qu'il n'y a pas de bureaux relevant de la Caisse nationale de logement qui refusent d'accorder des aides aux demandeurs de logement, dont le prix dépasse 2,5 millions de dinars. Il explique, sur ce point, que « cela n'existe pas, mais qu'il s'agit peut-être des programmes d'avant la promulgation de l'arrêté interministériel en 2008 ». Car après sa promulgation, note-t-il, le prix d'un logement fixé a été revu à la hausse, en atteignant 2,8 millions de dinars. Pour ce qui est de la bonification et de l'aide frontale, il dira que grâce à celles-ci l'on pourra rendre la demande solvable. Ce qui, à ses yeux, « amènera normalement les promoteurs, autant privés que publics, à faire plus d'offres puisqu'ils savant pertinemment qu'ils ont une demande solvable ». Ainsi, poursuit-il, les promoteurs peuvent écouler facilement leurs logements non seulement à Alger, Oran et Annaba, mais sur l'ensemble du territoire national. M. Feroukhi a souligné que lorsque, par exemple, l'on parvient à rendre solvables les citoyens vivant dans les wilayas de l'intérieur du pays, ayant un revenu très faible, ceux-ci pourront, peut-être, acheter des logements à des coûts de 2,8 millions de dinars ou à 3 millions de dinars. C'est dire que grâce à la bonification du taux d'intérêt et à l'aide frontale, même les fonctionnaires à petits et moyens revenus pourront prétendre à un logement. On peut même espérer voir la fin de la crise du logement.