Le salon national de la communication, qui s'était ouvert lundi au Palais des expositions d'Oran, a clos, hier, ses portes. Cette deuxième édition de la manifestation, organisée par le secrétariat d'Etat à la Communication, a été une occasion pour de nombreux visiteurs de découvrir de multiples facettes du travail de la presse écrite et audiovisuelle. Même le président du FNA de passage à Oran a fait le détour. Certes, d'aucuns ont déploré l'organisation simultanée dans presque le même espace d'un salon des travaux publics, le peu de médiatisation de l'événement et l'absence de rencontres autour de thématiques liées à l'univers de la presse. Le stand de l'ANEP où quelques titres étaient proposés à la vente aurait pu accueillir des auteurs pour des rencontres et dédicaces. Le salon a été un lieu de rencontres entre les journalistes eux-même qui souvent ne se connaissent pas et une occasion de découvrir la face cachée du métier. Pour Faycal Haffaf, le directeur de la radio El Bahia, « ce n'est pas seulement une simple opération de marketing ». Dans le stand de la radio algérienne, les journalistes et animateurs de la radio locale se sont mis à l'heure de l'événement. Du matériel de diffusion notamment des antennes, des micros et disques ont été exposés pour permettre de suivre l'évolution technologique de la radio. Des tables rondes se tinrent aussi dans le stand d'El Bahia et dans celui de la station régionale de l'ENTV. Les médias ne sont pas seulement le produit fini mais tout ce qui s'accomplit en amont pour la rédaction d'un article, la collecte de l'information ou la préparation d'une émission de radio ou de télévision. La présence de deux imprimeurs publics (SIA et SIO) qui tirent la plupart des titres à l'exception du Quotidien d'Oran et El Khabar qui possèdent leurs propres imprimeries a permis d'avoir des données chiffrées. 71 titres, entre quotidiens et hebdomadaires, sont sortis des rotatives de la SIO en mars dernier. Le nombre d'exemplaires sortis des rotatives durant le premier trimestre 2010 a atteint 44.730.175 soit environ 20 % du tirage national. La curiosité était très vive chez la plupart des visiteurs désireux de connaître les difficultés que connaît la distribution des journaux. Des centaines de visiteurs ont afflué. Même des étudiants de Mostaganem sont venus spécialement pour le salon. On n'a pas cessé de défiler afin de découvrir un univers qui continue malgré tout de fasciner.