Quelque 1 800 nouveaux postes de travail ont été créés pour les besoins du système de la contractualisation, entré en vigueur le mois de janvier dernier, entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et la Caisse nationale des assurés sociaux (CNAS). En tout, souligne à l'APS Youcef Benkaci, conseiller au ministère de la Santé, chargé de la communication et de la contractualisation, 5 300 agents sont mobilisés pour la gestion de 600 bureaux d'entrée au niveau des hôpitaux, si l'on compte les 1 800 nouveaux agents recrutés. Ce système, qui fera l'objet d'une évaluation au mois de juin prochain dans son organisation notamment, vise à redéfinir la nature des relations entre les organismes de sécurité sociale et les établissements publics de santé et ce, afin de mieux connaître le statut des usagers du système public de soins et assurer une plus grande transparence dans les relations entre les bailleurs de fonds, dont les organismes de sécurité sociale, et les prestataires de soins et cela, avec une meilleure maîtrise des dépenses de santé de la sécurité sociale. 235 hôpitaux (CHU, EHS, hôpitaux généraux) disposent de bureaux d'entrée dotés de moyens informatiques et de réseaux de communication suffisants, fait savoir M. Benkaci en affirmant qu'un système informatisé de comptabilité et de gestion a été introduit, au préalable, au niveau des établissements de santé en coordination avec le ministère des Finances. Cette opération, ajoute-t-il, sera généralisée aux 300 établissements publics de santé dans un délai de 13 mois. Par ailleurs, des lecteurs de la carte Chifa ont été installés au niveau des hôpitaux en vue d'identifier un certain nombre d'informations nécessaires pour la prise en charge du malade. En outre, un système d'interrogation à distance des assurés sur la base de données de la CNAS a été mis en place dans le bureau d'entrée de chaque hôpital. Ce système permet d'obtenir, pour celui qui ne dispose pas de la carte Chifa, la possibilité de rechercher son nom sur le fichier national des assurés sociaux et d'avoir les informations nécessaires pour sa prise en charge, a expliqué le représentant du ministère de la Santé.