• «Puisque mon cœur est mort», Maïssa Bey, Roman, mars 2010 Editions Barzakh, prix public : 600 DA. L'auteure romancière, Maïssa Bey vient de signer à la librairie du Tiers Monde son dernier roman «Puisque mon cœur est libre», paru aux éditions Barzakh. Ce roman retrace l'histoire d'Aïda, une jeune dame divorcée qui perd son fils durant la sanglante période de la tragédie noire. Des lors, elle mène son enquête et aiguise son désir de venger son enfant. Pour ne pas sombrer, Aïda lui écrit chaque jour dans des cahiers d'écolier. A travers ce dialogue solitaire, elle pourrait parvenir à se libérer d'un lourd poids. Qui sait ? Ce livre conte le sentiment de malheur dans une belle prose égrenée par une romancière hors pair. Ce discours évoque dans un langage simple et châtié, les carences ou déficiences passées et la nécessité de sauvegarde notre histoire «afin que le souvenir ne s'émousse pas», précise Mme Maïssa Bey. Maïssa Bey utilise tout un ensemble de supports pour illustrer sa riche inspiration. Elle veut faire partager l'émotion de sa poésie avec un nombre élargi de sensibilités. Dans sa poésie, cette romancière glorifie le courage d'une femme, d'une mère qui refuse de sombrer dans le noir. Elle expose la nature humaine avec ses vertus et ses tares. Maïssa Bey exprime ses états d'âme actuels, sa révolte face à un monde en perdition et ses illusions perdues. Devant ce passé pourtant présent, l'auteure de «Bleu Blanc Vert» témoigne d'une manière poignante de l'indicible du drame noir vécu par des milliers d'algériens à cette époque de notre histoire.