Photos. : Fouad S. Oran. La ville attire toujours un nombre impressionnant d'estivants. C'est un rush sur les plages et les complexes de la ville. «Au total, on compte 33 plages autorisées à la baignade», informe le chef de l'unité marine de la protection civile d'Oran, le lieutenant Abdelmadjid Benatia. Le nombre d'estivants, sur les 33 plages autorisées à la baignade, qui dépasse les 6 millions multiplie le nombre des interventions de la protection civile. Que ce soit sur les plages ou sur les routes, les pompiers ont toujours du pain sur la planche. Une réalité qui a poussé la PC à mettre en place des postes de secours routiers dans des zones considérées comme étant des points noirs, notamment au niveau de l'axe Oran–Les Andalouses, où trois Postes de Secours Routiers sont opérationnels sur un trajet de 20 kilomètres seulement. La protection civile se déploie également dans les villages. A l'entrée de Bénis Snous , une unité de la protection civile, dotée d'une ambulance et d'un véhicule d'intervention, a vu le jour au début de cette année et vient de ce fait rassurer avec ses 20 agents la population locale du fait de la longue distance qui sépare Beni Snous de la ville de Tlemcen. Le directeur de la PC de Tlemcen souhaite d'ailleurs arriver à un maillage total d'ici quelques années de la wilaya. «Sur 20 daïras, il nous en reste six qui ne sont pas dotées d'une unité de la protection civile», ajoute-t-il. «Cette stratégie de bâtir des unités un peu partout va nous permettre de réduire le temps d'intervention et d'être présents dans tous les lieux», ajoute-t-il. A Tlemcen, les routes sont le souci majeur des hommes en bleu. Celle qui mène vers Marsa Ben M'hidi en longeant Sabra, Maghnia et Bab El Assa est tellement dangereuse « qu'on enregistre au moins un accident par jour », affirme le directeur de la protection civile de la wilaya de Tlemcen, le lieutenant-colonel Belabbès Nehari. Et la preuve est là : un accident s'est produit sous nos yeux. Une Renault 25 a percuté de plein fouet un taxi de marque Renault 18. Bilan, Quatre blessés dont une femme dans un état grave. Les premiers soins ont été apportés par le médecin de la Protection civile. «On fait ce qu'on peut avec les moyens dont on dispose et à ce jour, l'on est à 80% de la couverture opérationnelle. Notre souci majeur est de réduire les délais d'intervention», dira M.Nehari qui révèle que la wilaya de Tlemcen dispose actuellement de 14 unités de la protection civile, soit le double de ce qui a été disponible en 2004. Quelques minutes plus tard, l'ambulance arrive et évacue les blessés. La Gendarmerie arrive un peu plus tard pour faire le constat et régler surtout la circulation qui s'est étalée sur plus de 3 kilomètres des deux côtés de la route. Afin de réduire, le nombre de morts dans les accidents de voiture et par noyade, la protection civile de Tlemcen intervient souvent sur les ondes de la radio locale. Ici la chaîne locale est très écoutée par les citoyens. C'est le meilleur moyen pour la protection civile de faire passer ses messages de prévention et de protection. Ainsi, des émissions de sensibilisation sont programmées deux fois par semaine, les dimanche et mercredi, de 18h à 19h, et dans lesquelles, des consignes de sécurité et autres conseils pratiques ayant trait au secourisme et aux premiers soins sont donnés aux auditeurs.