Photo : Makine. F. Le salon national de la communication, qui se tient depuis dimanche à Ryadh El Feth, attire une foule nombreuse. En quête d'informations relatives au monde de la communication, les Algérois s'y déplacent en nombre. A l'instar des précédentes éditions, les étudiants s'y rendent en masse. Curieux, ces derniers veulent savoir comment le journaliste collecte une information et rédige son article. La confection d'un journal est un autre sujet de curiosité. « Ce salon me permet de connaître davantage les ficelles du métier, surtout que je suis appelée à embrasser cette profession dans deux années », indique Yasmine, étudiante en journalisme. Elle dit se rendre à cette manifestation depuis son ouverture, en avançant avoir connu beaucoup de choses qui se rapportent à la communication, elle qui n'a jamais eu l'occasion de voir de près ceux qui confectionnent un journal. C'est dire que cette dernière escale du salon national de la communication est une aubaine où les visiteurs peuvent s'informer sur le monde de la presse. Dans une ambiance conviviale, l'ensemble des exposants explique sans se lasser et jusqu'au moindre détail tout ce qui a trait à la profession. Pour M. Djamel Kaouane, directeur de publication du quotidien Le Temps d'Algérie, ce salon est une excellente opportunité qui permet aux professionnels de la presse d'être au contact avec les lecteurs. M. Kaouane considère que cette rencontre est une occasion irremplaçable, en ce sens qu'elle offre une opportunité aux lecteurs de connaître le travail qui se fait pour qu'un journal paraisse. D'ailleurs, tout en soulignant que ce salon permet de promouvoir le journal, il estime que « nous avons opté pour l'interactivité et non une exposition statique, en organisant chaque jour un café littéraire animé par nos journalistes ». Bien organisés, les stands ressemblent à de véritables bibliothèques où s'informent les visiteurs. Au stand qu'occupe Horizons, la quasi-totalité des visiteurs a tenu à connaître la date de naissance du journal, les thèmes qu'il traite, mais aussi, et surtout, si le journaliste est libre dans l'exercice de ses fonctions. Au stand de Liberté, les visiteurs sont surtout émerveillés par les caricatures de Dilem. D'ailleurs, ils demandent si ce dernier publiera un livre où il consignera ses caricatures. Pour ce qui est de la participation, hormis l'absence de quelques titres prives, l'ensemble des titres privés et publics prennent part à cette édition. A souligner que la chaîne III de la radio nationale a consacré une émission en direct aux tabous en Algérie. Des journalistes, un homme de culte et un philosophe ont débattu de cette problématique.