Photo : Fouad S. Après s'être totalement éclipsé de la vie du club cette saison, l'ancien président du CSC, Mourad Mazar pourrait faire surface. C'est du moins ce que nous a confirmé son attaché de presse. «Il est en France mais il viendra dans quelques jours tenir une AG extraordinaire». Il est évident que l'épisode de l'été dernier restera pour longtemps gravé la mémoire des Sanafir. Quelques jours après que les membres lui ont retiré confiance et que Ounis a remporté les élections, Mazar a tenté vainement de continuer à présider le club, envisageant même d'engager une autre équipe en championnat. Aujourd'hui Mourad Mazar détient toujours les clés du siège du CSC, mais esseulé et mis à l'écart par la famille clubiste, il aura du mal à convaincre tout le monde pour valider sa candidature si jamais son retour se confirme. Et ce come-back pourrait attiser encore une fois la guerre des clans entre membres de l'AG et supporters. En fait, si l'actuel président Ounis a laissé entendre dernièrement que le bilan de la saison 2009/2010 est globalement positif, il n'est pas certain qu'il sortira indemne de l'AG élective qui se déroulera entre les mois de juin et juillet. Même si la plupart sont restés discrets sur les résultats plus ou moins bons du club (peut-on parler d'un bilan positif en deuxième division si le club ne joue pas l'accession ?), les membres de l'AG ne sont pas près d'accepter que l'on se présente pour bricoler, pomper l'argent et déposer des bilans ridicules. Les élections promettent d'être mouvementées et houleuses. Rappelons que lors de son élection au mois de juillet dernier, le quorum n'a pu être atteint (150 membres sur 298 étaient présents), et de ce fait tout le monde sait que les partisans de Ounis ne sont pas majoritaires, en plus, il est fort probable que d'autres candidats se présentent à l'AG contrairement à l'année dernière. Il faut dire que dans le milieu clubiste on parle de plus en plus de la nouvelle proposition de la FAF concernant le professionnalisme, beaucoup y voient cela comme une occasion pour propulser et restructurer le club. Hassan Milia, le président de l'ASK, a d'ailleurs précisé lors de son passage à la radio locale que les clubs constantinois devront se ressaisir en profitant de cette occasion. Les bruits de ces derniers jours parlent d'une association entre 6 ou 7 personnes influentes de la ville des ponts. Il est notamment question d'anciens présidents et d'hommes d'affaires. Reste à savoir si l'actuel président Ounis sera de la partie et si Mazar aura son mot à dire. Le rendez-vous de la prochaine AG sera donc crucial pour l'avenir du club.