Manifestation n 185 candidats ont participé à ce concours de poésie, traditionnellement organisé depuis sept années consécutives. Les lauréats du concours de poésie initié par l'établissement Arts et Culture ont été honorés, hier, mardi, au théâtre de verdure, et ce, à l'occasion de la tenue de la 7e édition des poésiades d'Alger, placée cette année sous le signe de «Cité : poésie de l'espoir», en correspondance avec la thématique retenue pour la présente édition, à savoir la Palestine, et plus précisément Gaza. Ont participé à ce concours de poésie, traditionnellement organisé depuis sept années consécutives, 185 candidats, soit 58 femmes et 127 hommes, dont l'âge varie entre 10 et 76 ans, et issus de 29 wilayas. Le concours concerne les trois registres linguistiques, à savoir l'arabe classique et dialectal, tamazight et le français. Dans les catégories arabe classique (el fassih) et arabe dialectal (el melhoun) ainsi que dans la catégorie français, les trois prix (1er, 2e et 3e) ont été décernés aux lauréats. Tandis que dans la catégorie tamazight, les 1er et 3e prix ont été retenus, seul le 2e prix a été attribué. A ce propos, Abdelhamid Bourayou, président du jury, a déclaré : «Dans cette catégorie, la participation a été limitée», regrettant que très peu d'écrits en tamazight soient consacrés à la poésie. Interrogé sur le contenu de cette édition, Abdelhamid Bourayou a ajouté : «Cette année, il y a eu une forte participation par rapport à l'édition précédente évaluée à 166 candidats.» «En outre, cette année, dans la catégorie français, les trois prix ont été décernés, et ce, contrairement à la 6e édition où le 1er et le 2e prix n'avaient pas été remis. Cela suppose que le niveau contribution pour cette présente édition est satisfaisant. Fouzia Laradi, poétesse et coordinatrice des poésiades, a souligné, en s'exprimant sur cette manifestation, que «cela est devenu un rendez-vous annuel incontournable», regrettant, toutefois, que «la poésie demeure le parent pauvre de la littérature». Mais elle reste optimiste quant à la place de la poésie dans le paysage culturel, surtout lorsqu'il existe des espaces où des poètes confirmés ou en herbe se donnent rendez-vous. Ainsi, Fouzia Laradi anime, chaque semaine, à l'initiative de l'établissement Arts et Culture, un après-midi poétique, à la médiathèque Bachir Mentouri (place Audin). «C'est un espace ouvert à tous et dans toutes les langues», relève-t-elle, ajoutant : «Ce genre de rendez-vous favorise la continuité tout comme il permet d'instaurer une certaine convivialité et de tisser des liens. Il aide à développer une action culturelle et à l'inscrire dans la durée.» Il est à noter qu'au cours de ces journées où des poèmes sont déclamés, un hommage sera rendu au poète disparu de La Casbah d'Alger, Himoud Brahmi dit Momo, ainsi qu'à l'écrivain d'expression arabe, Tahar Ouettar à travers un «clin d'œil» à son parcours littéraire et à son œuvre romanesque.