Rendez-vous n Une réunion est prévue le 16 juin entre Algériens et responsables de l'Union européenne à Bruxelles, selon Medelci. L'Union européenne est le plus important partenaire de l'Algérie. Ainsi entre 55 et 60% des échanges économiques se font avec cette région, notamment dans le domaine commercial. Par conséquent l'Algérie accorde une grande priorité à cette espace, mais cela n'empêche pas les deux parties d'évaluer l'accord d'association ainsi que l'évolution des relations entre les deux parties pour faire progresser davantage la coopération. C'est ce qu'a indiqué, hier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères dans l'émission Tahaoulat (Mutations), sur les ondes de la chaîne I. Interrogé sur l'évaluation de l'accord d'association M. Medelci a répondu que celle-ci se fera sur la base d'un document de référence. Dans ce contexte, l'Algérie participera le 16 juin à un rendez-vous annuel au Luxembourg qui permettra de rencontrer des responsables de l'Union européenne. «Cette occasion permettra d'évaluer nos relations avec l'Union européenne et de rechercher de nouveaux mécanismes qui peuvent faire avancer cette coopération, notamment dans le domaine financier qui enregistre des lourdeurs». Abordant les perspectives de la diplomatie algérienne, M. Medelci a indiqué que le programme a été élaboré en s'appuyant sur le programme du Président pour le prochain quinquennat. «Quand on parle de la diplomatie algérienne, il faut tout d'abord prendre en considération la politique algérienne dans sa globalité, et la diplomatie comme une partie de cette politique globale». Par ailleurs, il a indiqué que les prochains mois seront décisifs pour la diplomatie algérienne. Ainsi il y a de nombreux rendez-vous régionaux et internationaux très importants, comme le sommet de l'Union africaine qui se tiendra le 1er juillet en Libye et le sommet des pays non alignés qui aura lieu à Charm Al-Cheikh en Egypte. Interrogé sur les réserves émises par Algérie concernant l'Union pour la Méditerranée, le ministre a répondu que lorsque Algérie entre dans un système elle le fait en toutes responsabilités, et avant d'entrer elle expose ce qu'elle considère comme principes qui doivent être respectés. Les réserves émises par l'Algérie avant même d'entrer dans l'Union pour la Méditerranée sont connues. «Elles ne concernent pas notre présence au sein de l'Upm, mais les manœuvres politiques qui sont intervenues après la guerre contre Gaza. Nous avons constaté qu'un Etat qui fait partie de l'UPM, a attaqué un autre Etat qui en fait également partie. La position de l'Algérie est la même que celle des autres Etats arabes. Nous voulons que l'Etat hébreu change sa position, cela aidera à relancer l'Upm», a indiqué M. Medelci.