Pression : Les joueurs égyptiens, malgré leur grande expérience et les fameuses ambiances du Cairo Stadium lors des grands matchs de la sélection ou des affiches Ahly-Zamalek, ont paru extrêmement gênés par l?ambiance hostile du public du stade de Sousse. L?hymne national égyptien a été copieusement sifflé, puis écourté par les organisateurs, ce qui a irrité la délégation et les joueurs. Ces derniers ont également subi les pires insultes à leur entrée sur le terrain pour les échauffements d?usage. Au moment des remplacements, les Barakat, Hadi Khashaba et Hazem Imam ont eu du mal à accomplir leurs exercices avant de fouler la pelouse, tellement l?ambiance chauffait à partir des gradins. Incident : Un fâcheux incident a eu lieu au moment de l?égalisation égyptienne, lorsque des supporters algériens, installés au-dessus de la tribune officielle, avaient commencé à jeter des objets sur les invités et autres VIP. Les agents de sécurité n?ont pu calmer l?ardeur de certains énergumènes excités qui balançaient n?importe quoi au point de blesser au visage un membre de la FIFA avec? une pièce de monnaie. Il a fallu, par la suite, toute la diplomatie de Mourad Mazar, président de l?Union des footballeurs africains, qui est descendu dans les tribunes pour calmer la rage de certains supporters. Vingt minutes avant la fin du match, un impressionnant cordon de sécurité a pénétré sur le terrain. Les responsables du Cocan et les autorités tunisiennes ont vraiment craint le pire pour cette affiche placée sous haute sécurité. Bisous : Entre joueurs algériens et égyptiens, il n?y a pas eu beaucoup de grands échanges d?amitié hormis les traditionnelles salutations d?avant-match. Les seuls à avoir dérogé à cette ambiance un peu coincée ce sont Belmadi et Mido, l?ex et le néo-Marseillais, qui se sont donné l?accolade et ont échangé deux bisous. Durant le match, l?esprit sportif a régné en maître. A souligner que le joueur Saïd Hany a défoncé la porte des vestiaires de son équipe à la fin du match, alors que Mido a piqué une crise qui l?a fait s?effondrer en pleurs, refusant tout commentaire à la presse, venue en force pour l?interviewer.