Résumé de la 53e partie n Yacina, envoyée par sa mère pour voir si Malika va mieux, se querelle avec elle. Elle la traite de «fille de prostituée». Yacina sort de la chambre. Malika, réalisant ce que sa belle-sœur a dit, la suit. — arrête ! Mais Yacina ne lui répond pas, s'engageant dans l'escalier. Malika hurle : — ma mère, une prostituée ? Je ne te permets pas de m'insulter ! Elle croit que ce n'est qu'une insulte. Yacina se retourne. — ce n'est pas une insulte ! Ta mère a été réellement une prostituée, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Oncle Aïssa l'a fréquentée autrefois. Zoulikha, attirée par les cris accourent. A l'étage au-dessus, on voit pointer les têtes de Saliha, Ghania et Souad. — menteuse ! hurle Malika, hors d'elle. — fille de prostituée ! répond Yacina. Zoulikha, qui a compris ce qui se passe, hurle. — Yacina, descends tout de suite ! — menteuse ! menteuse ! crie Malika. Et comme, elle cherche, à son tour des mots pour faire mal à Yacina, elle lui lance. — Tu n'es qu'une jalouse ! Tu envies les femmes mariées ! Tu resteras toute ta vie une vieille fille, méchante et laide. Yacina, blessée, remonte les marches et va vers sa belle-sœur. — répète ce que tu as dit ! — Vieille fille ! hurle Malika. — arrêtez, arrêtez, crie Zoulikha. Elle monte l'escalier, mais Yacina a déjà agrippé Malika. — je vais te tuer ! Elle lui donne de nombreux coups. Malika frappe à son tour. — arrêtez ! crie Zoulikha. Elle arrive au deuxième étage où vivent Saliha, Ghania et Souad. — pourquoi restez-vous les bras croisés ! Empêchez-les de se battre ! Mais Yacina et Malika continuent de se battre. Yacina prend vite le dessus. Elle pousse Malika. Celle-ci perd l'équilibre et roule dans l'escalier. — mon Dieu ! hurle Zoulikha. Saliha, Ghania et Souad crient. Malika est arrêtée au palier du second étage. Les trois femmes se précipitent. — elle a perdu connaissance. Zoulikha arrive en courant. Elle tremble de tout son corps. — son ventre… sa grossesse ! Elle aperçoit une flaque de sang. — mon Dieu, mon Dieu… Yacina, consciente d'avoir commis une grave erreur, est interdite. Zoulikha s'affole. — appelez une ambulance. Elle se tord les poignets. — mon Dieu, comment le dire à Nadir ? (à suivre...)