Résumé de la 48e partie n Nadir se querelle avec sa mère et ses sœurs à propos de l'accueil qui a été réservé à ses beaux-parents. Il leur dit qu'il a honte d'elles. Zoulikha ne comprend pas ce que veut Djazia qui l'appelle. — Viens ! Elle va vers elle. Elle n'est pas contente que la cousine ait surpris la dispute avec Nadir. — Tu nous écoutais ? — Non, non, je voulais te voir, j'ai des révélations importantes à te faire ! La curiosité de Zoulikha est piquée. — Des révélations ? Mais à propos de quoi ? — De la belle-mère de Nadir. Elle fait signe à Yacina et à Nadia. — Venez, vous aussi… Elle regarde autour d'elle. — Il faut être sûr que Nadir ne nous surprendra pas ! — Alors, allons dans ma chambre, propose Zoulikha. — Attendez, je vais appeler ma fille Souad, elle doit être mise au courant ! Elle va chercher sa fille et les cinq femmes vont dans la chambre de Zoulikha. — Alors, s'impatiente Zoulikha qu'as-tu à nous apprendre ? — Tu te rappelles, hier, quand l'oncle Aïssa a dit avoir connu cette Yamina ? — Oui, mais elle a dit ne pas le connaître ! — Erreur ! — Comment, c'est faux ? — Bien sûr ! elle le connaît très bien ! — Et comment le sais-tu ? — Je me suis rendue chez l'oncle Aïssa et j'ai su, par sa femme, qui était cette Yamina ! Zoulikha la regarde surprise. — Ah ! qu'était-elle ? — Une prostituée ! Zoulikha manque de tomber à la renverse. Yacina et Nadia exultent. — Je savais bien que le comportement de cette Malika est celui d'une prostituée… — Je n'ai pas dit elle, rectifie Djazia, mais sa mère ! — C'est du pareil au même ! dit Nadia. Souad, elle, prend un air affligé. — Et dire que mon cousin a épousé la fille d'une prostituée ! Zoulikha, elle, n'arrive pas à réaliser que ce que Djazia a révélé est vrai. — Tu en es sûre ? c'est ce que oncle Aïssa a dit ? — Absolument sûre ! Et j'en ai même la preuve ! Elle tire de son corsage une photo jaunie. On y voit une femme qui ressemble à Yamina, mais en plus jeune. — C'est Fatma qui me l'a remise, c'est Yamina qui l'a remise à l'oncle ! — Donne-moi cette photo, dit Zoulikha. Elle prend la photo. — Que personne ne parle de cette affaire ! Je vais voir ce qu'il y aura lieu de faire ! (à suivre...)