Résumé de la 34e partie n Nadir veut réconcilier son épouse, Malika, avec sa mère et sa sœur. Mais Nadia fait preuve de mauvaise volonté et Malika se retire. Yacina la suit. Elle la trouve en train de pleurer. — Voyons, lui dit-elle, ne te formalise pas ! — La vie est devenue impossible avec ta mère et ta sœur ! — Ce sont les femmes de mes oncles qui attisent le feu et puis il y a surtout cette Djazia et sa fille… Tu n'ignores pas qu'elle veut fourguer sa fille à Nadir ! — J'en ai assez ! Personne ne veut de moi dans cette maison, tu entends, personne ! — Moi, je veux bien de toi ! Nadir qui vient les rejoindre s'exclame aussi. — Moi aussi, je te veux ! Malika continue à pleurer. — Tu m'avais dit que je serais bien accueillie, mais voilà qu'on me traite d'abord d'étrangère, puis de Roumiya ! — Nadia ne voulait pas te blesser… — Elle m'a blessée, et elle a refusé de s'excuser… Yacina essaie d'excuser sa sœur. — Elle a mauvais caractère mais elle n'est pas méchante ! Mais Malika refuse d'entendre raison. — On ne veut pas de moi, un point c'est tout. Plus tard, quand elle se retrouve seule avec Nadir, elle le lui répétera. — Ta famille ne veut pas de moi ! — Tu te trompes, dit Nadir — Ma vie est devenue un enfer… — A la rentrée tu auras un poste, tu ne verras plus personne et, dans quelques jours, notre étage sera prêt… — Qu'importe, on continuera à me détester, je serai toujours une intruse dans cette maison, on me le fera toujours comprendre ! Le soir, elle refuse de descendre dîner. — Je n'ai pas faim, dit-elle — Tu vas aggraver la situation… — Je ne peux me retrouver en face de ta mère et de ta sœur… Elles ne me laissent même pas cuisiner ! Nadir descend seul. — Malika est souffrante, elle ne peut pas manger. — Personne ne l'attend, dit Nadia — Toi, dit Nadir en colère, tu mérites qu'on te coupe la langue… — Essaye, si tu peux, dit la jeune fille. Zoulikha intervient. — Arrêtez de vous quereller, ce qui s'est passé tout à l'heure est regrettable, aussi, pour que ça ne se renouvelle plus, je vais te demander de te séparer de nous…Prends ton étage, fonde ton propre foyer… ainsi, nous aurons tous la paix ! — Mais, il n'en est pas question ! proteste Nadir (à suivre...)