Confusion n Avant même la rencontre entre le président Mohand-Chérif Hannachi et son meneur de jeu, Hocine Achiou, beaucoup d'encre a coulé déjà sur la situation administrative du joueur et de son éventuel départ de la JSK. Si l'on se fie aux déclarations des uns et des autres avec d'un côté le président Hannachi qui se veut formel en criant haut et fort que le joueur n'est pas libre et de l'autre Achiou qui dit le contraire, à savoir que son contrat avec les Canaris a expiré, il est tout à fait aisé de deviner que les choses ne semblent pas aller dans le bon sens entre les deux parties. C'est un front qui s'ouvre entre Mohand-Chérif Hannachi et Hocine Achiou et d'aucuns ne peuvent présager l'issue de ce désaccord, voire ce bras de fer entre les deux hommes. L'ex-Usmiste qui semble vouloir à tout prix changer d'air ne veut en tous les cas rien avancer en déclarant hier qu'il allait prendre tout son temps avant de choisir sa prochaine destination tout en précisant qu'il rencontrera d'abord le président Hannachi pour étudier sa proposition. «Pour le moment, j'ai vraiment hâte de voir ma fille. je vais m'accorder un peu de temps pour rester auprès de ma petite famille avant de trancher. Pour cela, je vais prendre le temps qu'il faut afin de décider de la suite à donner à ma carrière. Avant cela, je dois rencontrer Hannachi et voir ce qu'il me proposera.» A travers cette déclaration, on peut en déduire qu'Achiou ne ferme pas la porte à la JSK, mais c'est plutôt une manière de pouvoir négocier en force un nouveau contrat chez les Canaris et que le boss kabyle devra casser sa tirelire pour s'attacher ses services. Hannachi affirme haut et fort qu'Achiou n'est pas libre de tout engagement pour, d'une part, décourager les éventuels repreneurs et, d'autre part, pour éviter de négocier un nouveau contrat qui lui reviendrait très cher et pouvoir tirer profit du transfert de l'ex-Usmiste s'il venait à décider de changer d'air. Cela dit, si l'on s'en tient aux déclarations des deux hommes, les intentions de l'un et de l'autre sont plutôt claires. La question que se posent aujourd'hui de nombreux observateurs, c'est celle de savoir qui dit vrai qui dit faux et surtout qui aura le dernier mot.