Extrait n «Paysages sublimes, couleurs de l'ocre qui exsudent. Vide absolu ou s'égrène le bruit du silence. Murmures des friselis du sable en mouvance. Chaudes caresses du simoun, mer de solitude». C'est un passage du poème La Nouba du Hoggar de notre grand poète et journaliste algérien Mohamed El-Ouahed qui vient d'être retenu pour illustrer, à côté d'autres poètes, au niveau mondial, un livre de photos artistiques sur la diversité (ethnique et culturelle) édité par une maison d'édition française sous le patronage de la Commission nationale française pour l'Unesco. C'est une maison d'édition spécialisée essentiellement dans l'art contemporain et les grands thèmes développés par l'Unesco. Le livre qui devrait être imprimé à 2 000 exemplaires, comptera la Nouba du Hoggar et sera publié par l'université de l'Oregon en anglais aux USA, selon Mohamed El-Ouahed qui se félicite de cette reconnaissance. Membre de la société mondiale des poètes et de l'Union des écrivains algériens, notre poète de 64 ans a toujours l'esprit jeune. Il est connu pour son amour de l'aventure et sa grande modestie. Il vit actuellement à Hadjout (Tipasa). Mais il reste rarement longtemps dans un même endroit. Avec son esprit d'aventurier en quête de l'information, de coutumes et de traditions, il se déplace à longueur d'année aux 4 coins du pays. Il ne rate aucune festivité culturelle au niveau national. Il a également reçu de nombreux prix littéraires tels que le Prix Amnesty/Blanchard et le prix André-Poipy de la ville de Montmélian en France en 2003. Ses poèmes ont été publiés dans de nombreuses revues littéraires à travers le monde dont, entre autres, Zanatane, Hauteur (France), l'Absolu, le Jardin d'Essai, Nouveaux Délits et à travers certains sites Internet culturels comme celui de l'Anthologie d'or de la poésie française et francophone. Des espaces qui ont permis à notre poète de renommée mondiale qui figure dans l'encyclopédie de la poésie algérienne de Hadj Tahar Ali poète et critique, d'enregistrer un riche palmarès. Grâce à ce travail, il a pu décrocher, par exemple, le Prix du Poème étranger décerné par la Mairie de Montmélian (France) en novembre 2002, le prix Poésie francophone décerné par l'association française Œil Sauvage en 2003 et le prix Amnesty /Blanchard offert par l'association Poètes de l'Amitié. L'association littéraire française du Rhône La Plume lui a remis le Diplôme d'honneur en tant que poème néo-classique. Le poète a publié des recueils de poésies collectif Rimes en Fête, Almanach poétique et littéraire, Une Vie et Anthologie de la Poésie algérienne. Ce poète d'expression française, ex-journaliste à El-Moudjahid de 1966 à 1968, est actuellement journaliste à la Nouvelle République. Il préside l'Union des Artistes de la wilaya de Tipasa. l Paysages sublimes, couleurs de l'ocre qui exsudent. Vide absolu ou s'égrène le bruit du silence. Murmures des friselis du sable en mouvance Chaudes caresses du simoun, mer de solitude. Lumière écarlate ou l'ombre fuit ses habitudes. Ciel et glèbe flamboient sur les sentes de l'errance. Et le reg soupire son mirage de nuances. Faste du Hoggar ! romance du tindi en prélude. Tassili seigneur des hommes bleus du désert. Farouches guerriers, poètes au langage disert. Les yeux sont en extase devant tant de splendeur. Tandis que le cœur se languit de toi et que je m'enivre de l'oubli. Le temps se meut, s'effrite, le soir pose sa candeur. La nuit annonce la fête de l'Ahaggar en folie.