Résumé de la 104e partie n Henry Seddon, qui loue un étage de sa maison à Eliza Barrow, s'est emparé de ses valeurs et d'une maison qu'il lui a achetée, contre une rente viagère. En retirant son argent de la banque, et avec ses bijoux, Eliza Barrow a toute sa fortune chez elle, c'est-à-dire dans la maison de Seddon, son locateur. Elle ne laisse personne entrer chez elle, mais Seddon, qu'elle considère comme son conseiller, va et vient librement. Ce jour-là, justement, il lui apporte une bouteille de vin frais. Il est vrai qu'en ce début d'août, il fait une chaleur étouffante à Londres. — vous la boirez à ma santé ! Elle est émue par tant de générosité, car elle n'a jamais rien offert à personne. — vous êtes très gentil ! Elle la prendra et n'en donnera rien à son neveu qui, selon elle, est trop jeune, pour consommer de l'alcool. Quelques instants après la visite de Seddon, Eliza se sent mal. Elle vomit et elle a une diarrhée et des douleurs. Le jeune Ernest court aussitôt chercher Seddon. — j'ai mal, dit-elle, je ne sais pas ce qui m'arrive… — cela va vous passer, je vais vous préparer une tisane ! Mais la tisane, au lieu de calmer les douleurs, les amplifie. Eliza, qui ne voulait pas, par avarice, dépenser de l'argent, se tord de douleur dans son lit. — j'ai mal au foie… — prenez encore ma tisane. Elle en boit quelques gorgées, mais elle a toujours mal. — c'est trop fort… ah, j'ai mal ! Elle se tourne vers Seddon. — s'il vous plaît, allez chercher le médecin ! Le médecin de quartier, le docteur Sworn, est appelé au chevet de la malade. Il l'examine et s'effraye de son état. — vous avez une diarrhée dysentérique… — c'est grave ? demande-t-elle inquiète. — oui, madame, il faut vous faire hospitaliser d'urgence ! — a l'hôpital, mais ça va occasionner des frais ! — a l'hôpital, on vous soignera mieux ! — je n'ai pas besoin d'hospitalisation ! Elle se retourne vers Seddon qui a assisté à la consultation. — vous me soignerez, n'est-ce pas ? — je ferai de mon mieux ! Les jours suivants, elle semble se rétablir. — vous voyez que vous allez mieux… — j'ai bien fait d'avoir refusé de me rendre à l'hôpital… Une hospitalisation, ça coûte les yeux de la tête ! — c'est vrai, vous vous êtes rétablie ! — c'est un peu grâce à vos tisanes ! — je suis heureux de vous avoir été utile ! (à suivre...)