Résumé de la 107e partie n Le cousin d'Eliza Barrow vient réclamer les biens de sa parente défunte, mais Seddon lui a apprend qu'elle n'a rien laissé. Vonderahe se rend aussitôt à Scotland Yard et accuse Seddon de vol. «Ma cousine avait des actions, de l'argent, des biens immobiliers, des bijoux… Je sais qu'elle dépense très peu et qu'elle n'a pu dilapider sa fortune !» L'affaire paraît si bizarre aux policiers qu'on charge l'inspecteur Ward et les sergents Cooper et Hayman d'enquêter. Le jour même, les trois policiers se présentent chez Seddon. Celui-ci tente de se défendre. — je reconnais que ma locataire avait des actions et une maison que je lui ai acheté avec ses économies, mais elle m'a tout confié contre une rente viagère… Il montre aussitôt l'acte notarié. — Madame Barrow voulait la sécurité pour elle-même et son neveu, elle a choisi cette formule pour avoir suffisamment de revenus… J'ai toujours respecté le contrat que nous avons passé, en lui versant régulièrement sa rente… Au début de chaque semaines ! — et les bijoux ? — les bijoux ? J'ignorai qu'elle en avait… Il les conduit dans la chambre de la défunte. — tout ce qu'elle a est ici ! Il n'y a qu'une armoire, un lit, une chambre et un secrétaire. — je suppose que vous avez accès à cette chambre ? dit l'inspecteur Ward. — oui, j'ai même fouillé à la recherche des économie de cette femme pour pouvoir l'enterrer décemment… — Pourquoi n'avez-vous pas informé sa famille ? — je n'y est pas pensé… de toute façon, elle me disait qu'elle était fâché avec son cousin ! Seddon fronce les sourcils. — d'ailleurs, il n'est venu ici que dans l'espoir d'hériter de cette pauvre femme ! — et vous l'avez renvoyé, en lui apprenant qu'il vous devait même de l'argent ! Le regard de Seddon s'allume. — parfaitement, inspecteur. Il me doit 1 livre 1 shilling et 10 pences… C'est ce que j'ai dû débourser pour l'enterrement de cette femme… Elle n'a laissé que 10 livres et elles ont été dépensées… et j'ai payé de ma poche le supplément ! — si vous aviez averti la famille, elle se serait occupée de sa parente ! — je vous l'ai dit, j'ai oublié ! Mais dites-moi, vous allez forcer ce cousin à me rembourser ? L'inspecteur répond avec rudesse — c'est l'affaire de la justice. Nous, nous enquêtons sur la mort d'Eliza Barrow… — je vous ai tout dit à son propos. — nous devons savoir exactement comment elle est morte. Son cousin soutient que c'était une femme forte, qui n'avait pas de maladie connue… Seddon hoche la tête. — on attrape vite les maladies, vous savez… — mais dans son cas, ça été si brusque… — je l'ai soignée avec dévouement… — vous allez tout nous raconter, dans le détail ! (à suivre...)