Résumé de la 103e partie n Eliza Barrow a confié ses valeurs, d'un montant de 1 600 livres, à son locateur, Henry Seddon, qui s'engage à lui verser une rente viagère de trois livres hebdomadaires. Eliza est heureuse : pas une semaine Seddon n'a manqué de lui verser sa rente. Elle s'acquitte des 13 shillings que lui coûte son loyer, elle se nourrit, ainsi que son neveu, et met de l'argent de côté. Et elle a encore 400 livres déposées dans une banque ! Justement Seddon qui sait qu'elle a de l'argent en banque, cherche à mettre la main dessus. mais ce pécule, Eliza ne veut pas le retirer. Il constitue, en quelque sorte, pour elle, une garantie pour l'avenir. Seddon est un homme cupide, mais il sait faire preuve de patience et il attend le moment idéal pour agir. Le 9 juin 1911, il fait une proposition. — et si vous placiez encore votre argent ? Il y a une maison locative à acheter… Elle est à un prix intéressant ! — que ferais-je d'une maison ? — eh bien, je vous la prends également en rente viagère… Je porterai celle que je vous verse de trois à cinq livres ! La somme enchante la femme. — j'accepte, dit-elle. Mais il y a encore l'argent déposé à la banque. Au cours de l'été 1911, la banque dans laquelle Eliza a un compte se trouve en difficulté. La presse en parle et Seddon saute sur l'occasion. — votre banque est menacée de banqueroute, lui dit-il. Elle s'affole aussitôt. — je suis perdue ! — pas si vous agissez à temps ! — je ne sais pas ce que je dois faire… Elle se tord les poignets, se lamente. — Mon Dieu, mon Dieu, que dois-je faire ? — c'est simple, dit Seddon. — vous qui m'avez aidée, dites-moi ce que je dois faire ! — je vous conseille de retirer votre argent ! — tout ? demande-t-elle. — oui, tout ! Une fois la confiance de nouveau établie dans la banque, vous le remettrez… A moins que vous ne préfériez changer de banque ! Comme elle hésite, il menace. — attention, si vous ne faites pas vite, vous risquez de tout perdre ! Elle s'affole de nouveau. — mais tout cet argent, à la maison… — vous n'avez rien à craindre… Vous avez la sécurité totale, chez moi ! — alors, je vais aujourd'hui même retirer mon argent ! Et le jour même, elle retire son argent. Avec les 400 livres et la valeur que représentent ses bijoux, elle a toute sa fortune, sous le toit d'Henry Seddon, apparemment un honnête inspecteur des assurances. (à suivre...)