Résumé de la 105e partie n Eliza Barrow est malade. Le médecin qui l'examine, a diagnostiqué une diarrhée dysentérique. Elle refuse d'aller à l'hôpital et se contente des soins de Seddon. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1911, l'état d'Eliza se détériore brusquement. Après avoir pris une tisane préparée par Seddon, elle est prise de douleurs atroces. «Ah, j'ai mal… j'ai mal !» Ses cris réveillent la maison. Seddon se rend auprès d'elle. — voyons, vous réveillez toute la maison ! — j'ai mal… — cela va vous passer ! — appelez le médecin… — a cette heure ? Voyons… — je meurs ! — je repasserai vous voir, tout à l'heure… Il quitte la pièce. Eliza se met à crier. — je meurs…, je meurs… Les autres locataires ont vu Seddon s'asseoir sur l'escalier et attendre que la femme ait cessé d'appeler. On le verra aussi se précipiter dans sa chambre et fermer la porte derrière lui. Il attendra le lendemain matin pour aller chercher le médecin. Le docteur Sworn, qui a l'habitude d'examiner Eliza Barrow, délivre un permis d'inhumer sans avoir examiné la morte. Dans la journée, des membres de sa famille le verront compter des pièces d'or, mais Seddon, qui reconnaîtra être entré chez Eliza, affirmera n'avoir trouvé que 10 livres. Il ne prendra pas la peine d'informer la famille de la défunte et s'occupera lui-même des funérailles. Il lui choisira le cercueil le moins cher et l'enterre sans cérémonie, le 16 septembre 1911, au cimetière de Finchley. Quelques jours plus tard, Seddon emmène sa famille en vacances au bord de la mer. Cependant, le cousin d'Eliza, Vonderahe, chez qui elle a longtemps séjourné, apprend le décès de sa parente. — pourquoi son logeur ne m'a-t-il pas informé ? Pourtant Seddon le connaît et sait où il habite. Il sait aussi qu'il est, avec le jeune Ernest, sa seule famille ! — ma cousine est morte, se répète-t-il. Et il se dit que c'est une bonne affaire pour lui, car la cousine a des biens : des valeurs, une maison, des bijoux et de l'argent. — tout cela doit nous revenir, explique-t-il à sa femme. Alors, sans hésiter, il se présente au 63 Tollington Park. Il cherche Seddon. — où est-il ? demande-t-il aux locataires. — il est parti en vacances, avec sa famille. Vonderahe trouve ce comportement bizarre. — il aurait dû m'informer de la mort de ma cousine. Sa famille n'a même pas assisté à ses obsèques ! — il s'est occupé de tout ! (à suivre...)