Moyens n Pour les besoins de l'opération, une plateforme dédiée au commerce en ligne sera mise en place, alors qu'un «pilote technique et commercial» sera lancé au courant de ce trimestre en étroite collaboration avec une entreprise à grand réseau et une banque publique, a indiqué la Satim. La carte interbancaire (CIB) qui a été lancée, il y a plusieurs mois, permettra, à partir de juillet prochain, de faire ses achats par Internet. Selon la Société d'automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim) qui en a fait l'annonce récemment, la CIB qui offre déjà à ses détenteurs la possibilité d'effectuer «le retrait d'espèces au niveau des distributeurs automatiques de billets (DAB) et le paiement électronique sur les terminaux de paiement électronique (TPE)», pourra être utilisée pour le paiement de ses emplettes via Internet à la faveur de la mise en place d'une «plateforme dédiée au commerce en ligne». Le lancement de ce nouveau service, qui introduit «un nouveau mode de paiement en Algérie» destiné à «diversifier les moyens immatériels de règlement universels», s'est imposé «sachant que le nombre d'internautes augmente de manière significative d'année en année et que l'Internet est devenu un canal incontournable pour les grandes enseignes et ce, partout dans le monde», a expliqué la Satim dans un communiqué. Pour les besoins de l'opération, «un pilote technique et commercial sera lancé au courant de ce trimestre en étroite collaboration avec une entreprise à grand réseau et une banque publique». S'agissant de la fiabilité du nouveau service qui sera proposé, la Satim a indiqué qu'un «traitement de transaction sécurisé avec authentification du porteur sera assuré», non sans signaler que la sécurisation des transactions «sera similaire à celle utilisée par les grands organismes de paiement internationaux pour contrecarrer les différentes formes de tentative de fraude ou de piratage». En d'autres termes, les titulaires de la CIB n'auront aucun souci à se faire en effectuant leurs achats via Internet. C'est du moins ce qu'a assuré la Satim. Reste à savoir si les entreprises et leur clientèle sont disposées à adopter ce nouveau système de paiement.