Résumé de la 1re partie n Le singe explique à la princesse, que le pêcheur qu'elle pense être le Prince de l'Inde s'est conduit comme un rustre car il était saoul... «Eh bien, reprit la princesse, demain revenez au palais, mais ne le mène pas au café.» Le lendemain, ils partirent. Chemin faisant, le singe dit au pêcheur : «Juif de pêcheur, si aujourd'hui tu quittes tes sandales, si tu manges beaucoup, si tu bois tout le café, prends garde à toi ; bois-en seulement un peu, sinon je t'arracherai les yeux.» Ils arrivèrent au palais ; le pêcheur marcha sur le tapis de soie avec ses sandales ; on lui donna à manger, il mangea peu ; on leur apporta du café, il le goûta à peine. Le roi lui donna sa fille. Si Mohammed dit au roi : «Le fils du sultan de l'Inde est brouillé avec son père, aussi n'a-t-il apporté qu'une caisse d'argent.» Dans la soirée, le singe et le pêcheur se promenèrent ; le pêcheur dit à Si Mohammed : «Est-ce ici que nous allons trouver le fils du sultan de l'Inde ?» - «Je puis te le montrer facilement, répondit le singe, demain je vous trouverai assis, je m'approcherai en pleurant avec un papier en main, je te donnerai le papier, tu le liras et tu pleureras. Ton beau-père te demandera pourquoi tu pleures ainsi, réponds-lui : ‘'Mon père est mort, voici la lettre que je viens de recevoir ; si tu es résolu définitivement à me donner ta fille, je l'emmènerai et nous irons rendre à mon père les derniers devoirs.''» «Emmène-la», répondit le roi. On lui donna une escorte de cavaliers et de soldats. Arrivés à un endroit, Si Mohammed dit aux soldats : «Vous pouvez retourner au palais, car notre pays est loin d'ici.» L'escorte revint au palais et les voyageurs continuèrent leur route ; bientôt Si Mohammed dit au pêcheur : «Arrêtez-vous ici pendant que j'irai faire une reconnaissance au pays de ton père. Il partit en avant et arriva aux portes d'une ville qu'il trouva fermées ; il monta sur les remparts. Une ogresse l'aperçut : «Je te salue, Si Mohammed.» - «Que Dieu te maudisse, sorcière ; allons, je viens chez toi.» — «Que me veux-tu donc, Si Mohammed ?» - «On cherche à te tuer.»- «Où faut-il me cacher ?» Il la mena dans la poudrière de la ville, ferma la porte sur elle et mit le feu aux poudres ; l'ogresse mourut. Il revint vers le pêcheur : «En avant», lui dit-il, ils entrèrent dans la ville et s'y établirent. Un jour, Si Mohammed tomba malade. Le pêcheur le trouva entre les bras de sa femme : «Jette-le, lui cria-t-il, il sent mauvais.» Si Mohammed bondit à terre : «Hors d'ici, juif de pêcheur.» La femme ne le prit plus entre ses bras. Si Mohammed lui dit : «Qu'as-tu donc ? Est-ce parce que j'ai appelé ton mari juif de pêcheur ? Avant que tu vinsses ici, la pêche était son métier.» Celui-ci l'entendit : «C'est vrai, dit-il, lorsque j'étais petit, je m'amusais à pêcher en compagnie de mon père.» Un autre jour, Si Mohammed tomba malade de nouveau, et mourut ; les deux époux le déposèrent dans une caisse garnie de soie et le gardèrent. Bientôt ils ouvrirent la caisse ; comme il sentait mauvais, ils le jetèrent. Mon histoire est finie, mes ressources ne le sont pas.