n De nombreux chantiers risquent d'enregistrer des mois de retard et geler leurs travaux si la crise actuelle de ciment venait à persister. D'ores et déjà, plusieurs entreprises ont ralenti leur rythme de travail, d'autres sont carrément à l'arrêt à cause des prix des matériaux de construction qui découragent les entrepreneurs et les autoconstructeurs. Ainsi de nombreuses infrastructures qui devraient être livrées à la prochaine rentrée sociale seront reprogrammées pour des dates ultérieures. Il s'agit notamment d'établissements scolaires et universitaires. Ces désagréments liés aux retards, engendrent de lourds surcoûts au Trésor public, qui doit, dans de nombreux cas, consacrer des sommes supplémentaires pour achever les œuvres en question.