La nouvelle disposition prise par la FAF concernant le renouvellement des licences des joueurs trentenaires, qu'ils soient issus des divisions d'élite ou des divisions inférieures, ne fait pas du tout l'unanimité à tous les niveaux. Certains observateurs estiment que des joueurs ayant fait l'essentiel de leur carrière dans les divisions inférieures et ne faisant pas l'objet de transfert vers l'élite, n'avaient pas à être sacrifiés en raccrochant les crampons à cause de leur âge dépassant la trentaine. Du coup, certains se demandent si cette décision est réglementaire du fait que ces footballeurs sont payés au mois comme des travailleurs, ce qui va à l'encontre de la loi 90/11 du 2 avril 1990 portant relations individuelles du travail. Vu sous cet angle, la FAF ne pourrait légiférer à la place des institutions concernées, ce qui va amener beaucoup de joueurs, notamment ceux munis de contrats, de saisir l'inspection du travail puis carrément la justice du travail. À la lumière de ce qui a été dit, le débat sur cette question mérite un sérieux détour afin de mettre un terme à certaines contradictions et insuffisances contenues dans cette disposition.