De plus en plus fréquentes, les intoxications alimentaires sont devenues la hantise des citoyens à chaque saison estivale. En cette période de grandes chaleurs, le consommateur algérien n'en finit pas d'être la proie facile de commerçants véreux contre lesquels de nombreux griefs peuvent être retenus : manque d'hygiène, fabrication déficiente, mauvaise conservation des produits périssables, dissimulation des dates de péremption… Les statistiques établies donnent froid dans le dos et mettent à nu l'incapacité des services chargés du contrôle, mais aussi la défaillance des associations de consommateurs qui demeurent aux abonnés absents laissant ces empoisonneurs sévir en toute impunité. Sur le terrain, ils ne sont pas plus d'un contrôleur pour 300 commerçants. Ce qui est loin de suffire pour un contrôle régulier et rigoureux des 1,2 million de commerçants en activité sur l'ensemble du territoire national.