Conséquence n Cette situation est le résultat des efforts déployés par les pouvoirs publics pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens à travers, notamment, le bitumage des routes et l'installation de l'éclairage public dans les quartiers. Plus de 400 cas d'envenimation scorpionnique ont été enregistrés depuis le début de l'année dans la wilaya de Ghardaïa, apprend-on auprès de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (Dsprh). Le plus important nombre de cas a été recensé dans la région de Guerrara, située à 120 km au nord-est du chef-lieu de wilaya, avec 112 personnes piquées, suivie de la vallée du M'zab avec 90 cas et Metlili, au sud de la wilaya, avec 81 cas, selon la même source. Plus de 70% des personnes piquées l'ont été à l'extérieur de leur domicile, souligne la même source. Ces statistiques montrent que le phénomène est en nette régression comparativement aux années précédentes, a-t-on souligné de même source. Cette régression s'explique surtout par les efforts déployés par les pouvoirs publics pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens à travers, notamment, le bitumage des routes et l'installation de l'éclairage public dans les quartiers, ainsi que par la sensibilisation des citoyens sur la salubrité de l'environnement immédiat des habitations. En effet, plusieurs émissions radiophoniques d'information sur l'hygiène environnementale, les mesures à prendre pour éviter les piqûres des scorpions ont été diffusées depuis le début de la période estivale à travers les ondes de la radio locale de Ghardaïa. Par ailleurs, des opérations de collecte et de ramassage de scorpions pour le compte de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) ont été initiées à travers l'ensemble des communes de la wilaya dans le but de réduire la prolifération de ces insectes et permettre à l'IPA de produire des sérum anti-venin. Plus de 1 600 scorpions ont été ramassés durant le premier semestre de l'année en cours par des jeunes contre la somme de 40 DA la pièce, selon les services de la direction de la santé de la wilaya. Il y a lieu de signaler que seule l'hygiène du milieu environnemental peut réduire sensiblement ce phénomène qui est devenu un véritable problème de santé publique dans le Sud, notamment en période de chaleur.