Aïn El-Kerma (Oran) l La commune de Aïn El-Kerma table sur les stations balnéaires de Cap-Blanc et Madagh pour amorcer un essor de développement. Cette enclave nichée sur les hauteurs, à 27 km du chef-lieu de daira de Boutlélis, est un amphithéâtre ouvert sur la mer, nonobstant ses massifs boisés. Le projet de réalisation d'un abri de pêche à Cap-Blanc est déjà inscrit, l'étude est clôturée et les travaux de son lancement sont programmés pour l'année 2010. Avec les plages de Cap-Blanc et Madagh, la commune aura toutes les chances de réussir son écodéveloppement, si ses potentialités, encore vierges, venaient à être exploitées efficacement. Le laboratoire d'étude maritime (LED), dans son étude d'aménagement d'un abri de pêche, a intégré la problématique de l'emploi et c'est tant mieux. En attendant la réalisation de cette infrastructure indispensable pour permettre aux petits métiers d'exercer leurs activités, de nombreux jeunes ont été formés à l'école de pêche d'Oran. Une population qui a le pied marin, a indiqué un citoyen qui se désole qu'une «bonne partie de la population parmi les marins pêcheurs sont contraints, à défaut d'un abri de pêche, d'exercer leurs activités ailleurs notamment à Bouzedjar, un port de pêche situé dans la wilaya voisine : Aïn Témouchent». En effet, ils sont environ une centaine de pêcheurs de la région qui attendent, de pied ferme, la réalisation de cet abri de pêche, unique espoir pour eux d'améliorer leurs conditions de travail, comme le dit, un marin pêcheur de Cap-Blanc, qui dispose d'une vieille petite barque. Malgré ses atouts, Aïn El-Kerma, cette commune de 11 000 habitants, est considérée comme l'une des régions les plus déshéritées de la wilaya d'Oran, en l'absence d'infrastructures notamment touristiques.