Atouts n Les efforts de développement menés dans cette localité visent l'amélioration du cadre de vie des citoyens et l'exploitation des potentialités naturelles pour faire de cette commune côtière un pôle touristique par excellence. La commune, située à 45 km à l'extrême ouest du chef-lieu de wilaya et qui englobe cinq agglomérations (Cap Blanc, Sidi Bakhti, Aïn Tassa, Msila et Bakouk), a déjà concrétisé 25 opérations dans le cadre des plans communaux de développement (PCD). L'aménagement du lotissement 51 dans la localité de Aïn Tassa et celui de l'agglomération de Bakouk, l'aménagement et la réfection des routes au niveau de ces deux localités et de la commune-mère Aïn El-Kerma, ainsi que la généralisation de l'électrification rurale, qui constituait l'une des préoccupations de la population d'Aïn Tassa, figurent au nombre de ces opérations. Toutes les fermes éparses à travers les agglomérations de la commune disposent désormais de l'éclairage. Les travaux de réalisation de 40 logements sociaux locatifs au niveau de la commune-mère et de 80 unités du même type et de 100 habitations rurales réparties entre les exploitations rurales Hamdoun-Kouider et Bouachkha, sont en cours. La concrétisation d'une polyclinique soulagera également la commune. Par ailleurs, le transport des élèves vers le CEM de la commune-mère et le lycée de Boutlélis ne pose pas problème pour cette année, malgré les difficultés nées de l'éparpillement des centres d'habitation. Mais la prochaine rentrée scolaire s'annonce difficile en raison de la détérioration des routes entre Cap blanc et le chef-lieu de la daïra de Boutlélis. Cette collectivité locale, célèbre pour ses deux plages, Cap Blanc, disposant de vergers verdoyants et Madagh, avec ses sites naturels jouxtant une forêt, attire, chaque été, un grand nombre d'estivants. A l'approche de l'été, la commune veut ainsi être au rendez-vous pour accueillir ses visiteurs dans de bonnes conditions. Ses deux plages ne souffrent pas de pollution, se réjouit-on : Aïn El-Kerma a même remporté, pendant deux années consécutives (2008 et 2009), le concours de la meilleure commune pour la propreté de ses plages. Toutefois, a-t-on déploré, les pluies abondantes qui se sont abattues cette saison sur la région, ont provoqué des crues de l'oued traversant Aïn El-Kerma et Cap blanc. Les eaux en furie se sont alors déversées au niveau de la plage, occasionnant des dégradations au parking limitrophe. Aïn El-Kerma est aussi connue pour ses terres fertiles et ses vastes vergers, appréciés, par le passé, par les maraîchers primeurs. C'est pourquoi, explique-t-on, ce secteur nécessite un grand soutien par le biais des dispositifs visant à développer l'agriculture, afin de stabiliser les paysans sur leurs terres, étant donné que la population locale vit essentiellement de l'agriculture et de la pêche. Aïn El-Kerma a bénéficié, dans ce sens, de deux périmètres de mise en valeur agricole par la concession. Le premier est situé au chef-lieu de la commune sur une superficie de 460 hectares et le second au Cap blanc.