Résumé de la 1re partie n Mohamed Ben Soltan réussit à faire tomber les six têtes du serpent, quand une septième, encore plus grande, apparaît de sous les eaux.. Quand le serpent fut mort, la fontaine donna beaucoup d'eau. Mohamed mangea deux cuillerées de couscous et un morceau de viande, et la fille du roi revint à la ville après s'être saisie d'une de ses sandales. Les gens se disaient en la voyant : «Voici la fille du roi qui est de retour, le serpent ne l'a pas dévorée.» Elle arriva chez son père et lui dit : «O mon père, j'ai trouvé là-bas un homme qui m'a demandé deux cuillerées de couscous et un morceau de viande ; j'ai refusé de les lui donner ; alors il m'a fait déposer devant lui le couscous et la viande, et il a tué le serpent.» - «As-tu apporté quelque chose de lui ?», demanda le père. «J'ai apporté sa sandale», répondit la jeune fille. Le roi fit annoncer une réunion publique, il voulait essayer à tous les citoyens la chaussure en question. Mohamed se trouvait alors dans la mosquée. Il planta une aiguille au genou de ses bêtes afin qu'elles boitassent ; son cheval, son lévrier, son faucon boitèrent ; lui se revêtit de guenilles. Tous les habitants de la ville essayèrent la sandale, elle n'alla à personne. Alors un homme dit au roi : «Il y a dans la mosquée un étranger en guenilles, son cheval boite, son faucon boite, son lévrier boite.» On courut à la mosquée ; on lui essaya la sandale, elle allait parfaitement à son pied. Le roi lui dit : «Je te donne ma fille ; toi, deviens roi ; moi, je serai ton premier ministre.» Mohamed lui dit un jour : «Je vais à la chasse.» - «C'est bien, répondit le ministre, chasse là, chasse là, mais ne chasse pas là, c'est le domaine de l'ogresse. Il chassait d'ordinaire jusqu'au soir et les perdrix fuyaient à l'endroit où demeurait l'ogresse. Un jour il dit à son ministre : «J'irai sur les domaines de l'ogresse, elle me tuera ou bien je la tuerai.» Il se dirigea vers les domaines de l'ogresse. Celle-ci, l'ayant aperçu vint à sa rencontre : «Je te salue, mon fils Mohamed ben Soltan.» - «Je te salue, ô vieille sorcière.» -«Prends garde que ton cheval, ton lévrier et ton faucon ne me frappent.» - «Ne crains rien.» L'ogresse s'avança, attacha les bêtes avec des crins, mangea l'homme, le cheval, le faucon et le lévrier. Lorsque, Ali ben Aguemoun alla voir le jeune figuier, il le trouva sec. (à suivre...)