Résumé de la 3e partie n Le fils de la Sudiste après avoir mangé les sept plats de couscous que l'ogre lui présente, s'apprête à faire une course avec lui... Ils partirent, le fils de la Sudiste arriva le premier, prit le poignard au manche d'or et frappa l'ogre qui lui dit : «Encore un coup.» - «Secoue la tête,» repartit l'enfant. L'ogre secoua la tête, et elle tomba, la moitié à droite, la moitié à gauche. L'enfant s'empara des femmes, les mena vers le puits et les fit monter une à une ; la dernière lui dit : «Passe le premier, je m'attacherai moi-même.» - «Non, répondit-il, il est préférable que tu me précèdes.» «Eh bien, reprit celle-ci, voici mon anneau ; si je te le jette, ne t'attache pas ; tu sauras par ce signe que tes frères ont l'intention de couper la corde ; alors, suspends une pierre à ta place, nous verrons s'ils la couperont. En effet, ils coupèrent la corde. L'enfant se mit de nouveau à parcourir le pays ; il trouva une maison où demeurait une vieille femme ; cette vieille avait une chèvre dont le lait était noir : Pourquoi le lait de ta chèvre est-il noir ?» - «Parce qu'elle mange du charbon et de la terre.» - «Et pourquoi ne broute-t-elle pas dans ces prés-là ?» - «Parce qu'ils ne sont pas à moi.» - «Eh bien je la garderai dans ces prés.» Il mena la chèvre dans les prés et depuis lors elle donna du lait blanc. Un jour qu'il se trouvait près d'une fontaine, il aperçut un nid d'aigle, et un serpent sur le point d'en dévorer les petits ; il tua le serpent d'un coup de couteau. L'aigle vint et dit : «Si je trouve celui qui a tué ce serpent, je le porterai partout où il voudra.» - «C'est moi qui l'ai tué, repartit l'enfant, porte-moi dans mon pays.» - «Où est ton pays ?» - «Au-dessus de nous.» - «Eh bien, va tuer une génisse grasse.» Il tua une génisse dont il prit sept morceaux de viande fraîche, et monta sur l'aigle qui vola jusqu'aux régions supérieures, l'y déposa et revint vers ses petits. Le fils de la Sudiste courut chez son père et lui dit : «O mon père, c'est moi qui ai apporté ces femmes, cet oiseau, ce cheval, ces chameaux, mais le dernier jour du voyage, ils ont coupé la corde.» Le père répondit : «Quelle vengeance réclame ton cœur pour une telle injustice ?» - «Attache-les à la crinière d'un cheval, repartit l'enfant, fais courir le cheval jusqu'au soir du deuxième jour ; que leurs têtes deviennent les pierres du foyer, leurs mains nous serviront, pour ramasser la cendre. (à suivre...)